jeudi 22 avril 2010

Bilan carbone des livres électroniques : rêve ou réalité ?

On entend beaucoup dire que les livres électroniques (eReaders) ont un impact positif sur l'environnement. A première vue ca peut sembler logique. Un livre classique nécessite une logistique importante : arbre coupé, transport des troncs, transformation en papier, transport du papier, puis transport du livre jusqu'à son lieu de vente. Le livre électronique de son côté est transféré via Internet ce qui économise les étapes intermédiaires de production et transport.


Une étude de la société Cleantech, spécialisée dans l'audit de l'impact écologique des biens de consommation, a essayé de mesurer l'impact environnemental du Kindle d'Amazon.

Selon ses résultats, le carbone émis lors du cycle de vie du Kindle (production + distribution + recharge de la batterie) est équilibré après a lecture de 22,5 livres électroniques.

En effet, la production et distribution d'un Kindle représenterait un bilan carbone de 168 Kg de CO2. La production et la distribution d'un livre représenterait une émission de 7,46 Kg de CO2.

A delà du seuil critique de 22,5 livres lus sur le Kindle, l'impact écologique serait bénéfique. L'idée est assez séduisante, mais je n'y adhère qu'à moitié.

D'un côté, il est vrai que le papier est issu à 70% du recyclage. Mais l'industrie de l'édition représente à elle seule 11% de la consommation d'eau des pays industrialisés. De ce point de vue le Kindle me semble gagnant. Malheureusement je ne sais pas si l'étude de Cleantech prend bien en compte le fait que les livres électroniques sont stockés dans des serveurs eux aussi très gourmands en énergie.

D'un autre côté, les e-readers sont sujets aux effets de modes consuméristes. Et il se pourrait bien qu'un lecteur soit remplacé par un modèle plus performant après une année d'utilisation. Tout le bénéfice partirait donc en fumée. Cependant, cet effet négatif pourrait être compensé par l'utilisation de e-reader solaire actuellement à étude. On y est pas encore.

Autre argument contre. Les livres peuvent être considérés comme un excellent réservoir de CO2. En effet, les arbres capturent le CO2 de l'atmosphère pour le conserver sous forme de cellulose utilisée pour faire du papier. Et les livres sont conservés pendant des dizaines d'années.

Au final, je suis assez partagé. D'un côté on a un process de production physique du livre direct totalement révolutionné et allégée. Le bénéfice est de ce point de vue évident. Mais de l'autre il me semble très difficile de mesurer l'impact écologie du process pas si virtuel que ça de la vente de livres numériques : stockage serveur, consommation électrique du PC, consommation électrique du reader et enfin fréquence de remplacement du reader.

mercredi 7 avril 2010

Twitter m'a tuer

Oui, Twitter a tué ce blog, en tout cas a failli puisque je recommence a poster (un peu). 1 mois et demi sans aucun billet. Voilà belle lurette que ca ne m'était pas arrivé.

Résultat direct : mon page rank est tombé à un pathétique 2 sur 10 :-( Alors je reprends ma plume. Et pourquoi faire me direz-vous ? Est-ce si important que mon PR soit le plus gros de la forêt ?

Le souci à vrai dire c'est que j'utilisais ce blog comme une rampe de lancement pour tout un tas de tests de référencement de divers sites / blogs / pages. Mon petit labo SEO à moi quoi. Avec un PR à 2, je ne distribue plus mon bon Google Juice à mes autres expériences qui en perdent en pertinence.

Alors voyons en combien de temps je vais remonter à un PR de 4 comme à la grande époque. (D'ailleurs soi dit en passant, le PR est mort, on parle de Trust Rank maintenant... mais vous ne suivez donc rien à tout ce "ramdam" << hé hé ). Allez, in Google Juice we Trust.

++ les geeks !

mardi 6 avril 2010

Gagnez de l'argent en testant des applis iPhone et iPad

Les propriétaires d'iPhone ou d'iPad doivent le savoir : il devient de plus en plus difficile de trouver des applications intéressantes. La surabondance d'applications iPhone souvent assimilée à tort à une ruée vers l'or a un effet pervers : trouver la perle rare dans la masse de crapware devient un sport.

Pour les développeurs et éditeurs point de salut : si on veut espérer gagner sa croute il faut figurer au moins un temps dans le top 25 des applications les plus téléchargées de l'iTunes Apps Store. Tout l'art revient donc à instaurer ce cercle vertueux : être beaucoup téléchargé pour apparaitre dans le top 25 pour être téléchargé encore plus etc...

C'est là que Appvip.com intervient. Le site permet aux éditeurs de proposer leurs application en téléchargement en échange d'une rémunération. Tout le monde est ainsi gagnant : l'éditeur augmente son nombre de téléchargements, le site facture poru ce service, l'internaute reçoit une rémunération de l'ordre de quelques centimes d'euros.

La rémunération couvre en général le prix de l'appli si elle est payante et s'accompagne d'un petit complément. Pour moi, c 'est donc surtout une façon de tester des applis gratuitement plus que d'arrondir les fins de mois. Seule contrainte pour le testeur : il faut laisser un commentaire su l'Apps Store. Ce à quoi je me prête de bonne grâce dans le but d'aider les développeurs à améliorer leur service.

Je suis tout de même ébahi de voir à quel point l'ingéniosité de certains est capable de générer des business futés autour d'un unique gadget/service web tel que l'iPhone ou Twitter par exemple dans un autre domaine. On va bientôt pouvoir parler d'iPadosphère.

Allez, bon début de semaine à vous les amis !