J'ai donc migré de Free à SFR pour profiter de l'offre spéciale Red à 9,90 par mois pendant un an. Pour le moment la satisfaction est totale. Les débits en banlieue sud de Lyon ne sont pas époustouflants mais bien suffisants pour un surf fluide et lire ses emails. J'ai pu regarder 20 minutes de match de Roland Garros en direct sans aucun souci vers la gare de Perrache.
Je capte beaucoup plus en 3G qu'en 2G alors que chez Free je passais sans cesse de l'un à l'autre lors de mes déplacements dans le sud de Lyon. Par contre, bien sûr pas de 4G avec mon offre Red alors que Free en proposait une en partie dans Lyon.
Voilà un relevé de speedtest réalisé aujourd'hui en plein centre de Lyon et en extérieur depuis mon iPhone 5S. Je referais un test en intérieur à l'occasion.
mardi 27 mai 2014
mercredi 21 mai 2014
Test du Wiko Rainbow : un excellent smartphone à un prix d'entrée de gamme.
Afin de développer et de tester des applications, j'avais besoin d'un smartphone Android peu cher, performant et avec de bonnes capacités photo. J'ai jeté mon dévolu sur le Wiko Rainbow qui présente des caractéristiques techniques séduisantes et un prix plutôt serré.
Je vous propose un test rapide de ce Wiko Rainbow commandé chez Darty. Je précise qu'il s'agit de mon premier smartphone Android d'entrée de gamme. J'utilise pour l'heure un iPhone 5S.
Déballage et premières impressions
La boîte est fort jolie :-), très colorée. Une fois ouverte, elle laisse apparaitre le téléphone puis les accessoires classiques (chargeur usb,- assez compact, cable usb, kit piéton et batterie). Première manipulation à effectuer : ouvrir la coque en plastique pour insérer la batterie, la carte sim et éventuellement une carte mémoire. Rien de bien compliqué, en 1 minute le tour est joué.
La coque en plastique arrière n'inspire pas une impression de solidité de premier ordre mais une fois clipsée au téléphone, l'ensemble est agréable à tenir en main, bien dense, pas de craquements ni de jeu dans les matériaux.
L'écran de 5" fait son petit effet. Il est beau et vraiment grand. L'ensemble est plutôt élégant malgré le dos en plastique donc.
Allumage et premier usage
La batterie est pré-chargée, le Wiko Rainbow s'allume de suite. Le temps de démarrage est vraiment très court ce qui augure de bonnes choses pour la suite. Ici pas de surcouche graphique constructeur, c'est de l'Android brut de fonderie, efficace et fonctionnel.
Le Wiko rainbow est vraiment réactif, peut-être même plus que mon iPhone 5S c'est dire. On passe d'un écran à l'autre de façon fluide, c'est plaisant, très plaisant. les applications de base (maps, email..) s'ouvrent vite et fonctionnent sans ralentissement. Chapeau bas !
On indique son accès Wifi et... ca y est il est déjà connecté, sans même faire mine de charger. C'est très... très impressionnant encore une fois de rapidité.
Qualité des photos et des vidéos du Wiko Rainbow
En extérieur par temps couvert, forte luminosité (des conditions difficiles donc) le Wiko Rainbow s'en tire assez bien. L'image est un poil surexposée mais le niveau de détail est bon. Les couleurs manquent un peu d'éclat cependant. Il faudra passer en mode HDR pour donner un peu de relief.
En intérieur sous lumière artificielle partielle, l'image est assez flatteuse, la balance des blanc est excellente. Ah, il faut préciser que l'auto-focus est vraiment très rapide lui aussi.
Et que donne la vidéo du Wiko Rainbow ?
Plutôt qu'un long discours, voilà un exemple en intérieur avec une bonne luminosité.
Batterie, peut-être le seul point noir
Seul véritable défaut du Wiko rainbow : sa batterie. Quelques photos, une vidéo, 2 ou 3 emails et elle a déjà baissé d'un quart. Difficile de passer la journée sans recharger l'engin. Toutefois en mode veille elle est plutôt économique c'est déjà ça.
En résumé :
Je suis impressionné. Pour 150 euros, on a là un téléphone hyper-réactif, avec un bel écran, un appareil photo correct. Pourquoi dépenser plus ? Peut-être pour une batterie plus endurante et un poids un peu plus léger... Pas de quoi changer mon opinion : le Wiko Rainbow est une vraie réussite.
Je vous propose un test rapide de ce Wiko Rainbow commandé chez Darty. Je précise qu'il s'agit de mon premier smartphone Android d'entrée de gamme. J'utilise pour l'heure un iPhone 5S.
Déballage et premières impressions
La boîte est fort jolie :-), très colorée. Une fois ouverte, elle laisse apparaitre le téléphone puis les accessoires classiques (chargeur usb,- assez compact, cable usb, kit piéton et batterie). Première manipulation à effectuer : ouvrir la coque en plastique pour insérer la batterie, la carte sim et éventuellement une carte mémoire. Rien de bien compliqué, en 1 minute le tour est joué.
La coque en plastique arrière n'inspire pas une impression de solidité de premier ordre mais une fois clipsée au téléphone, l'ensemble est agréable à tenir en main, bien dense, pas de craquements ni de jeu dans les matériaux.
L'écran de 5" fait son petit effet. Il est beau et vraiment grand. L'ensemble est plutôt élégant malgré le dos en plastique donc.
Allumage et premier usage
La batterie est pré-chargée, le Wiko Rainbow s'allume de suite. Le temps de démarrage est vraiment très court ce qui augure de bonnes choses pour la suite. Ici pas de surcouche graphique constructeur, c'est de l'Android brut de fonderie, efficace et fonctionnel.
Le Wiko rainbow est vraiment réactif, peut-être même plus que mon iPhone 5S c'est dire. On passe d'un écran à l'autre de façon fluide, c'est plaisant, très plaisant. les applications de base (maps, email..) s'ouvrent vite et fonctionnent sans ralentissement. Chapeau bas !
On indique son accès Wifi et... ca y est il est déjà connecté, sans même faire mine de charger. C'est très... très impressionnant encore une fois de rapidité.
Qualité des photos et des vidéos du Wiko Rainbow
En extérieur par temps couvert, forte luminosité (des conditions difficiles donc) le Wiko Rainbow s'en tire assez bien. L'image est un poil surexposée mais le niveau de détail est bon. Les couleurs manquent un peu d'éclat cependant. Il faudra passer en mode HDR pour donner un peu de relief.
Exemple de photo en extérieur du Wiko Rainbow - cliquez pour agrandir |
En intérieur sous lumière artificielle partielle, l'image est assez flatteuse, la balance des blanc est excellente. Ah, il faut préciser que l'auto-focus est vraiment très rapide lui aussi.
Exemple de photo intérieure avec le Wiko rainbow - cliquez pour agrandir |
Sujet d'inquiétude toutefois, l'objectif de l'appareil photo qui est positionné de façon étrange, entendez qu'il dépasse du boitier de quelques millimètres. Il est donc proéminent et risque de subir de nombreuses rayures à l'usage.
Et que donne la vidéo du Wiko Rainbow ?
Plutôt qu'un long discours, voilà un exemple en intérieur avec une bonne luminosité.
Batterie, peut-être le seul point noir
Seul véritable défaut du Wiko rainbow : sa batterie. Quelques photos, une vidéo, 2 ou 3 emails et elle a déjà baissé d'un quart. Difficile de passer la journée sans recharger l'engin. Toutefois en mode veille elle est plutôt économique c'est déjà ça.
En résumé :
Je suis impressionné. Pour 150 euros, on a là un téléphone hyper-réactif, avec un bel écran, un appareil photo correct. Pourquoi dépenser plus ? Peut-être pour une batterie plus endurante et un poids un peu plus léger... Pas de quoi changer mon opinion : le Wiko Rainbow est une vraie réussite.
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Geek attitude
vendredi 2 mai 2014
Test du Artengo Personal Coach : votre raquette de tennis entre dans le 3ème millénaire
Joueur de tennis régulier mais non-classé, mais surtout archi-geek, je me devais de tester le Artengo personal Coach de Décathlon. Je parts avec un apriori positif sur les produits Décathlon d'autant plus que ces derniers temps la marque développe de plus en plus de geekeries diverses et j'espère qu'elle continuera sur cette voie de l'innovation.
Le Artengo Personal coach est donc un capteur astucieux qui se scratche sur une raquette standard et enregistre des statistiques de jeu : nombre de coups droits, nombre de revers, vitesse du service, centrage de la balle etc... Prix : 69,95 euros sans la montre
Allons-y pour le test du Artengo Personal Coach !
Le contenu de la boîte
La boîte - assez compacte - contient bien sûr le capteur Personal Coach, un câble USB, 2 jeux de bandelettes scratch bleues et jaunes et une petite notice succincte.
Première impression, le Artengo Personal coach est bien plus petit que je l'imaginais.. et surtout hyper léger : 24 grammes, une plume. Bien qu'il soit vraiment léger et donc assez peu dense, le petit boîtier bleu donne un sentiment de solidité globale satisfaisante. Les plastiques sont bien agencés, pas de craquement ni de jeu entre les composants, c'est rassurant.
Le câble USB noir fait 50 cm de long. Petit bémol, il me semble que c'est un câble à embout propriétaire donc si vous le perdez, bonne chance pour le remplacer sachant qu'il est indispensable pour la synchronisation des données.
Les bandelettes scratch font un peu toc. Ca ressemble à de la bandelette de couturière coupée au ciseau. A l'usage ca tient bien mais je me demande si leur maintient sera stable dans le temps malgré l'usure. Il y en a deux jeux c'est déjà ça.
La notice est succincte et claire, aucun souci de ce côté là.
Mise en route du Artengo Personal Coach
La mise en route est un peu fastidieuse. Il faut d'abord créer un compte Géonaute (pas bien compris à quoi ça sert ni ce que c'est honnêtement) puis ensuite créer un autre compte "ON Connect". Ici il faudra renseigner une seconde fois un nouveau mot de passe. Vous pourrez alors installer une application (compatible Mac et PC, une 50aine de Mo) et synchroniser votre Artengo Personal coach... mais pas avant d'avoir débranché puis rebranché l'engin pour effectuer une mise à jour du firmware... ouf... on y est. Notez que le Personal Coach se recharge pendant ce temps via le câble USB.
Ensuite, il n'y a plus qu'à taper dans la baballe.
Première utilisation du Artengo Personal Coach
Le Personnal Coach ce coince très bien dans le cadre de la raquette grace à une excroissance située sur sa partie arrière, couverte en partie de caoutchouc pour éviter que le capteur ne bouge lors des frappes.
Pour l'allumer, il suffit de maintenir une pression de 3 secondes sur un bouton situé en haut du capteur. 3 diodes blanches indique sa mise en route puis clignotent lentement lorsque il est actif.
J'ai tout de suite essayé de taper dans le tamis de la raquette avec la pomme de la main pour essayer d'obtenir quelques chiffres. Pas de résultat, il faut vraiment taper dans une balle pour activer le décompte des stats :-)
Première inquiétude : le Personal Coach déséquilibre t'il la raquette, gêne t'il le jeu ? Réponse : non pas du tout. Il tient bien en place sans glisser. A mon niveau de jeu, je n'ai pas ressenti de gêne lors de mes frappes de balle. 24 g en plus ce n'est de toute façon pas énorme (et j'ai tendance à préférer des raquettes légèrement plus lourdes que la mienne ces derniers temps).
Le temps de faire quelques échanges et quelques services et retour devant mon ordi pour découvrir les résultats... (et oui j'habite à 100 mètre du terrain, quelle chance :-)
Analyse des résultats
Le nombre de coups droits et de revers semble crédible. La vitesse de service semble cohérente également, c'est proche de ce que j'avais déjà mesuré avec un radar il y a quelques mois. Artengo annonce une précision de l'ordre de 15 Km/h...
L'information la plus pertinente pour moi, joueur du dimanche, c'est le pourcentage de centrage des frappes. Info capitale car elle m'indique clairement la qualité du placement, du timing, du suivi visuel de la balle bref des points fondamentaux - je crois - pour bien jouer au tennis et prendre du plaisir à chaque frappe de balle. Bref c'est cette info que je vais scruter avec le plus d'attention...
Le site web de Artengo permet de suivre l'évolution graphique de ses progrès, j'espère donc vraiment améliorer ce point dans les semaines qui viennent.
Points d'amélioration pour une version 2
L'Artengo Personal coach fait donc le job qu'il annonce et il le fait bien. Pour un premier jet c'est un beau coup.. mais pas encore un ace car le capteur pourrait être amélioré de bien des façons.
Premier regret, à l'heure ou les podomètres pullulent comme le muguet au printemps, je trouve dommage que le capteur n'enregistre pas le nombre de pas effectués et la distance parcourue lors d'un match.
Autre regret, l'absence de connexion bluetooth (ou sans fil tout du moins). Il aurait alors été possible de rapatrier les infos depuis son smartphone avec une application qui va bien.
Dernier regret, l'aspect réseau social de joueurs de tennis pourrait être plus poussé. D'une part, peu de joueurs semblent inscrit sur la plateforme (je n'en ai trouvé aucun autour de moi alors que dans un rayon de 10 Km se trouvent au moins 5 clubs différents donc au moins 1000 licenciés) et d'autre part l'aspect relationnel n'est pas assez poussé : quid de la possibilité d'inviter un partenaire pour un match par exemple ?
Rêvons un peu... pour une version 3 ?
Ce que je vais ajouter ici relèvent peut-être du fantasme. Quelques fonctionnalités de plus feraient du Personal Coach le capteur tennis rêvé. J'aimerais pouvoir mesurer la vitesse de lift (en terme de rotation de la balle par minute) de mes coups. J'aurais aussi adoré trouver un système d'aide à la gestuelle qui analyse les mouvements, amplitude, inclinaison de la raquette pour ensuite conseiller sur des amélioration techniques à envisager. Il existe d'ailleurs des applications iPhone qui proposent cette fonctionnalité (mais trop chères donc je ne les ai pas testées).
De l'utilité des statistiques du Artengo Personal Coach
L'Artengo Personal Coach est un bon produit c'est certain. Il ouvre des perspectives phénoménales pour l'évolution du tennis. C'est en outre le premier capteur du genre sans réel modèle à imiter et pour un premier essai c'est très réussi.
Ma seule interrogation porte sur la pertinence des statistiques récoltées. En quoi le fait de connaitre mon nombre de coups droit ou de revers peut-il m'aider à améliorer mon tennis et prendre plus de plaisir ? Honnêtement je ne vois pas mais je poserais la question à mon prof pour avoir son opinion. La vitesse de service est déjà plus intéressante et surtout sa progression. Mais il aurait été encore plus utile de connaitre le degré d'inclinaison de la raquette au moment de la frappe pour découvrir comment améliorer le placement de sa balle (un bon service n'est pas nécessairement très rapide).
Le chiffre le plus intéressant - pour moi - reste celui du centrage des balles pour les raisons que j'ai détaillés plus haut, c'est un énorme indicateur de plaisir. Faire un bois c'est vraiment pas agréable donc je suis certain que cet outil m'aidera à travailler mon placement pour améliorer mon centrage (d'ailleurs, quel est le centrage d'un joueur de haut-niveau ? 99% ?) en particulier sur mon revers mon coup préféré mais aussi celui où paradoxalement je centre le moins... chose que je ne savais pas avant d'utiliser le capteur.
Alors ? Achat ou pas achat ?
A titre personnel, j'y trouve une utilité mais assez limitée finalement au regard du coût. J'aurais aimé plus de chiffres mais ce sera sans doute pour une version 2 probablement déjà dans les tuyaux. L'achat d'un Personal coach pour un club de tennis serait d'ailleurs une bonne idée pour permettre aux adhérents de mesurer leur vitesse de services ou leurs stats globale de façon ponctuelle. Pour une personne seule, l'investissement me semble peu rentable car l'analyse reste limitée même si c'est tout de même bien fun. Vivement la version 2 ! A fond la forme !
Le Artengo Personal coach est donc un capteur astucieux qui se scratche sur une raquette standard et enregistre des statistiques de jeu : nombre de coups droits, nombre de revers, vitesse du service, centrage de la balle etc... Prix : 69,95 euros sans la montre
Allons-y pour le test du Artengo Personal Coach !
Le contenu de la boîte
La boîte - assez compacte - contient bien sûr le capteur Personal Coach, un câble USB, 2 jeux de bandelettes scratch bleues et jaunes et une petite notice succincte.
Première impression, le Artengo Personal coach est bien plus petit que je l'imaginais.. et surtout hyper léger : 24 grammes, une plume. Bien qu'il soit vraiment léger et donc assez peu dense, le petit boîtier bleu donne un sentiment de solidité globale satisfaisante. Les plastiques sont bien agencés, pas de craquement ni de jeu entre les composants, c'est rassurant.
Le câble USB noir fait 50 cm de long. Petit bémol, il me semble que c'est un câble à embout propriétaire donc si vous le perdez, bonne chance pour le remplacer sachant qu'il est indispensable pour la synchronisation des données.
Les bandelettes scratch font un peu toc. Ca ressemble à de la bandelette de couturière coupée au ciseau. A l'usage ca tient bien mais je me demande si leur maintient sera stable dans le temps malgré l'usure. Il y en a deux jeux c'est déjà ça.
La notice est succincte et claire, aucun souci de ce côté là.
Mise en route du Artengo Personal Coach
La mise en route est un peu fastidieuse. Il faut d'abord créer un compte Géonaute (pas bien compris à quoi ça sert ni ce que c'est honnêtement) puis ensuite créer un autre compte "ON Connect". Ici il faudra renseigner une seconde fois un nouveau mot de passe. Vous pourrez alors installer une application (compatible Mac et PC, une 50aine de Mo) et synchroniser votre Artengo Personal coach... mais pas avant d'avoir débranché puis rebranché l'engin pour effectuer une mise à jour du firmware... ouf... on y est. Notez que le Personal Coach se recharge pendant ce temps via le câble USB.
Ensuite, il n'y a plus qu'à taper dans la baballe.
Première utilisation du Artengo Personal Coach
Le Personnal Coach ce coince très bien dans le cadre de la raquette grace à une excroissance située sur sa partie arrière, couverte en partie de caoutchouc pour éviter que le capteur ne bouge lors des frappes.
Pour l'allumer, il suffit de maintenir une pression de 3 secondes sur un bouton situé en haut du capteur. 3 diodes blanches indique sa mise en route puis clignotent lentement lorsque il est actif.
J'ai tout de suite essayé de taper dans le tamis de la raquette avec la pomme de la main pour essayer d'obtenir quelques chiffres. Pas de résultat, il faut vraiment taper dans une balle pour activer le décompte des stats :-)
Première inquiétude : le Personal Coach déséquilibre t'il la raquette, gêne t'il le jeu ? Réponse : non pas du tout. Il tient bien en place sans glisser. A mon niveau de jeu, je n'ai pas ressenti de gêne lors de mes frappes de balle. 24 g en plus ce n'est de toute façon pas énorme (et j'ai tendance à préférer des raquettes légèrement plus lourdes que la mienne ces derniers temps).
Le temps de faire quelques échanges et quelques services et retour devant mon ordi pour découvrir les résultats... (et oui j'habite à 100 mètre du terrain, quelle chance :-)
Analyse des résultats
Le nombre de coups droits et de revers semble crédible. La vitesse de service semble cohérente également, c'est proche de ce que j'avais déjà mesuré avec un radar il y a quelques mois. Artengo annonce une précision de l'ordre de 15 Km/h...
L'information la plus pertinente pour moi, joueur du dimanche, c'est le pourcentage de centrage des frappes. Info capitale car elle m'indique clairement la qualité du placement, du timing, du suivi visuel de la balle bref des points fondamentaux - je crois - pour bien jouer au tennis et prendre du plaisir à chaque frappe de balle. Bref c'est cette info que je vais scruter avec le plus d'attention...
Le site web de Artengo permet de suivre l'évolution graphique de ses progrès, j'espère donc vraiment améliorer ce point dans les semaines qui viennent.
Points d'amélioration pour une version 2
L'Artengo Personal coach fait donc le job qu'il annonce et il le fait bien. Pour un premier jet c'est un beau coup.. mais pas encore un ace car le capteur pourrait être amélioré de bien des façons.
Premier regret, à l'heure ou les podomètres pullulent comme le muguet au printemps, je trouve dommage que le capteur n'enregistre pas le nombre de pas effectués et la distance parcourue lors d'un match.
Autre regret, l'absence de connexion bluetooth (ou sans fil tout du moins). Il aurait alors été possible de rapatrier les infos depuis son smartphone avec une application qui va bien.
Dernier regret, l'aspect réseau social de joueurs de tennis pourrait être plus poussé. D'une part, peu de joueurs semblent inscrit sur la plateforme (je n'en ai trouvé aucun autour de moi alors que dans un rayon de 10 Km se trouvent au moins 5 clubs différents donc au moins 1000 licenciés) et d'autre part l'aspect relationnel n'est pas assez poussé : quid de la possibilité d'inviter un partenaire pour un match par exemple ?
Rêvons un peu... pour une version 3 ?
Ce que je vais ajouter ici relèvent peut-être du fantasme. Quelques fonctionnalités de plus feraient du Personal Coach le capteur tennis rêvé. J'aimerais pouvoir mesurer la vitesse de lift (en terme de rotation de la balle par minute) de mes coups. J'aurais aussi adoré trouver un système d'aide à la gestuelle qui analyse les mouvements, amplitude, inclinaison de la raquette pour ensuite conseiller sur des amélioration techniques à envisager. Il existe d'ailleurs des applications iPhone qui proposent cette fonctionnalité (mais trop chères donc je ne les ai pas testées).
De l'utilité des statistiques du Artengo Personal Coach
L'Artengo Personal Coach est un bon produit c'est certain. Il ouvre des perspectives phénoménales pour l'évolution du tennis. C'est en outre le premier capteur du genre sans réel modèle à imiter et pour un premier essai c'est très réussi.
Ma seule interrogation porte sur la pertinence des statistiques récoltées. En quoi le fait de connaitre mon nombre de coups droit ou de revers peut-il m'aider à améliorer mon tennis et prendre plus de plaisir ? Honnêtement je ne vois pas mais je poserais la question à mon prof pour avoir son opinion. La vitesse de service est déjà plus intéressante et surtout sa progression. Mais il aurait été encore plus utile de connaitre le degré d'inclinaison de la raquette au moment de la frappe pour découvrir comment améliorer le placement de sa balle (un bon service n'est pas nécessairement très rapide).
Le chiffre le plus intéressant - pour moi - reste celui du centrage des balles pour les raisons que j'ai détaillés plus haut, c'est un énorme indicateur de plaisir. Faire un bois c'est vraiment pas agréable donc je suis certain que cet outil m'aidera à travailler mon placement pour améliorer mon centrage (d'ailleurs, quel est le centrage d'un joueur de haut-niveau ? 99% ?) en particulier sur mon revers mon coup préféré mais aussi celui où paradoxalement je centre le moins... chose que je ne savais pas avant d'utiliser le capteur.
Alors ? Achat ou pas achat ?
A titre personnel, j'y trouve une utilité mais assez limitée finalement au regard du coût. J'aurais aimé plus de chiffres mais ce sera sans doute pour une version 2 probablement déjà dans les tuyaux. L'achat d'un Personal coach pour un club de tennis serait d'ailleurs une bonne idée pour permettre aux adhérents de mesurer leur vitesse de services ou leurs stats globale de façon ponctuelle. Pour une personne seule, l'investissement me semble peu rentable car l'analyse reste limitée même si c'est tout de même bien fun. Vivement la version 2 ! A fond la forme !
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