Cela faisait longtemps que j'avais très envie de réaliser un rapide tutoriel vidéo en screencast.Je suis donc très content d'avoir réalisé ce premier essai. En plus, il prêche en faveur d'une noble cause : comment réaliser un film en Stop Motion sous Mac OS avec iMovie 09.
Réaliser un film en stop motion est vraiment facile (une fois qu'on a un peu l'habitude de manipuler les bons outils), très amusant et peu donner des résultats surprenant sans gros moyens techniques.
Vos enfants adoreront sans doute en réaliser avec vous, c'est une super occasion de faire quelques travaux pratiques pour découvrir pleins de concepts fantastiques : fonctionnement des films, utilisation d'un éditeur vidéo, upload de vidéo sur YouTube etc... Ils pourront ainsi donner vie à leur jouets, c'est fun !
Voilà donc le tuto Stop Motion avec iMovie :
Et voilà le résultat final réalisé en 20 minutes et quelques 70 clichés (ce qui est très peu pour du Stop Motion).
vendredi 3 décembre 2010
mardi 30 novembre 2010
Lyon vue du ciel : 6 architectures originales
Un des attraits de la ville de Lyon (à part la bonne chaire) c'est sans conteste son architecture foisonnante. On y trouve des constructions datant de l'époque gallo-romaine (colline de Fourvière), des immeubles du moyen âge (vieux Lyon, quartier St Jean), des appartements "haussmannien" (presqu'île et 6ème arrondissement) et un bel étalage art déco notamment dans le 7ème ou le 3ème arrondissement.
Je me suis amusé a repérer quelques constructions modernes et surprenantes sur Google Maps. Voilà le résultat. Si vous avez d'autres sites remarquables à me conseiller, je suis preneur pour ma petite collection :-)
Cette sucette géante passe inaperçue d'en bas mais est superbe vue d'en haut. On y distingue au centre la rampe qui pivote pour se positionner face aux compartiments puis qui pivote à nouveau pour se positionner face à la voie ferrée qui s'échappe en bas à droite.
Situé sur les bords de Rhône, ce lycée privé a une situation privilégiée. Et quoi de plus normal pour un lycée que d'y poser des questions. C'est sans doute pour cette raison que l'architecte a opté pour cette forme de point d'interrogation.
Ces "péniches" d'un nouveau genre longent la Saône. C'est un pôle de R&D qui abrite notamment Electronic Arts ou le siège social d'Atari.
En bordure du parc urbain de la Tête d'Or, l'endroit est côté. On y trouve par exemple Jean-Michel Aulas (patron de CEGID et de l'OL) qui y dispose d'un pied à terre :-) La Cité est également un pôle de loisir avec un cinéma UGC, la musée d'art contemporain de Lyon, de nombreux restaurants, un casino et une salle des congrès.
L'aéroport de Lyon est structuré autour d'un gigantesque hall de gare SNCF coiffé d'un grand oiseau, symbole même de l'institution. Il est relié depuis peu par un tramway rapide (mais au prix exorbitant).
Je me suis amusé a repérer quelques constructions modernes et surprenantes sur Google Maps. Voilà le résultat. Si vous avez d'autres sites remarquables à me conseiller, je suis preneur pour ma petite collection :-)
Bâtiment technique SNCF - Lyon 7ème arrondissement |
Cette sucette géante passe inaperçue d'en bas mais est superbe vue d'en haut. On y distingue au centre la rampe qui pivote pour se positionner face aux compartiments puis qui pivote à nouveau pour se positionner face à la voie ferrée qui s'échappe en bas à droite.
Lycée International - Lyon 7ème arrondissement |
Bords de Saône - Pôle numérique de Lyon |
Cité Internationale - Lyon 6ème |
Auditorium de Lyon |
Aux abords de la Part Dieu, l'Auditorium accueil l'Orchestre National de Lyon. Cette grosse coquille St Jacques jouxte la tour Crédit Lyonnais de la Part Dieu. Un quartier "sur dalles" typique de l'architecture moderniste des années 70.
Aéroport Lyon-St Exupery |
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Only Lyon
lundi 29 novembre 2010
XBMC : le Media Center gratuit qu'il vous faut !
Si vous aimez le cinéma à domicile, vous devez jeter un œil sur le Média Center XBMC.
Anciennement connue sous le nom de Xbox Media Center, cette application magistrale et gratuite vous permet d'accéder - entre autres - à vos films et photo directement depuis votre PC ou Mac par le biais d'une interface superbe et facile à utiliser depuis votre canapé.
XBMC est une application Open Source compatible Windows, Mac et Linux. L'installation est on ne peut plus simple. Dès que XBMC est lancé, l'ensemble de votre disque local est scanné et les fichiers multimédia sont identifiés automatiquement.
A noter que sous Mac OS, XBMC est compatible avec la télécommande Apple livrée de série avec tous les Mac récents.
Le plupart des formats vidéo, audio ou photo est pris en charge.
Les propriétaires d'un NAS compatible UpnP seront ravis (notamment la gamme Synology DiskStation). Il faudra au préalable activer l'option Media Center puis le protocole UpnP et votre serveur local sera automatiquement détecté lors de la mise en route de XBMC.
Si ca ne fonctionne pas du premier coup, pensez à autoriser les connexions entrantes UPnP ou XBMC via votre firewall et le tour est joué !
Anciennement connue sous le nom de Xbox Media Center, cette application magistrale et gratuite vous permet d'accéder - entre autres - à vos films et photo directement depuis votre PC ou Mac par le biais d'une interface superbe et facile à utiliser depuis votre canapé.
Choisissez la catégorie de média à consulter |
Un soin particulier a été apporté à l'interface |
A noter que sous Mac OS, XBMC est compatible avec la télécommande Apple livrée de série avec tous les Mac récents.
Le plupart des formats vidéo, audio ou photo est pris en charge.
Les propriétaires d'un NAS compatible UpnP seront ravis (notamment la gamme Synology DiskStation). Il faudra au préalable activer l'option Media Center puis le protocole UpnP et votre serveur local sera automatiquement détecté lors de la mise en route de XBMC.
Si ca ne fonctionne pas du premier coup, pensez à autoriser les connexions entrantes UPnP ou XBMC via votre firewall et le tour est joué !
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Synology
vendredi 26 novembre 2010
[Tuto] Synchroniser GoodReader avec votre Diskstation
Les utilisateurs d'iPod, d'iPhone ou d'iPad connaissent surement la superbe application GoodReader. Probablement la première à acheter pour qui souhaite synchroniser et consulter/éditer des documents avec son iDevice (lire ici : Lire un pdf sur iPad).
GoodReader propose par défaut une tripoté de services de partages distants avec lesquels vous pouvez synchroniser votre ordinateur et votre iPad, notamment l'excellent Dropbox. Le principe est simple : vous indiquez à votre ordinateur quels sont les dossiers que vous souhaitez synchroniser et tout leur contenu est envoyé sur Dropbox. Vous lancez ensuite votre iDevice équipé de GoodReader pour effectuer la synchro en sens inverse.
Cette méthode à 2 inconvénients majeurs :
1- c'est long ! Vous uploaderez sur Dropbox (ou autres) à la vitesse de votre connexion Internet en débit ascendant, pour moi c'est du 80 Ko/sec. Pas super rapide quoi.
2- vous déposez tout de même sur des serveurs distants des fichiers privés et des informations de valeur dont vous ne savez pas ce qu'il peut advenir.
Une solution pour palier à ces 2 inconvénients consiste à utiliser votre DiskStation (ou tout autre NAS compatible avec le protocole WebDAV, une technologie de transfert et d'édition de fichiers à distance.).
Comment synchroniser GoodReader avec votre serveur Diskstation Synology
La première étape consiste à activer le serveur WebDAV sur votre DiskStation. Pour ce faire, commencez par vous loguer sur l'interface de votre DiskStation. Allez dans le Panneau de configuration puis cliquez sur l'icône "Services Web". Une nouvelle fenêtre s'ouvre, cliquez alors sur l'onglet "WebDAV".
Cochez "Activer WebDAV" et laissez le port sur 5005 par défaut. Validez.
A ce stade, le plus dur est fait.
A présent, rendez-vous dans l'application GoodReader sur votre iPad ou iPhone ou iPod ou iGémal (désolé :-X).
"Cliquez" sur l'onglet "Connect to server" pour le dérouler puis sur le bouton"Add" pour ajouter votre serveur WebDAV DiskStation tout beau tout neuf. Choisissez donc cette option, c'est l'avant dernier choix (voir la capture).
GoodReader propose par défaut une tripoté de services de partages distants avec lesquels vous pouvez synchroniser votre ordinateur et votre iPad, notamment l'excellent Dropbox. Le principe est simple : vous indiquez à votre ordinateur quels sont les dossiers que vous souhaitez synchroniser et tout leur contenu est envoyé sur Dropbox. Vous lancez ensuite votre iDevice équipé de GoodReader pour effectuer la synchro en sens inverse.
Cette méthode à 2 inconvénients majeurs :
1- c'est long ! Vous uploaderez sur Dropbox (ou autres) à la vitesse de votre connexion Internet en débit ascendant, pour moi c'est du 80 Ko/sec. Pas super rapide quoi.
2- vous déposez tout de même sur des serveurs distants des fichiers privés et des informations de valeur dont vous ne savez pas ce qu'il peut advenir.
Une solution pour palier à ces 2 inconvénients consiste à utiliser votre DiskStation (ou tout autre NAS compatible avec le protocole WebDAV, une technologie de transfert et d'édition de fichiers à distance.).
Comment synchroniser GoodReader avec votre serveur Diskstation Synology
La première étape consiste à activer le serveur WebDAV sur votre DiskStation. Pour ce faire, commencez par vous loguer sur l'interface de votre DiskStation. Allez dans le Panneau de configuration puis cliquez sur l'icône "Services Web". Une nouvelle fenêtre s'ouvre, cliquez alors sur l'onglet "WebDAV".
Cochez "Activer WebDAV" et laissez le port sur 5005 par défaut. Validez.
Vous devez ensuite vérifier que au moins un Utilisateur a les privilèges nécessaires pour accéder à votre serveur WebDAV.
Pour ce faire, retournez dans le Panneau de configuration puis cliquez sur l'icône "Privilèges d'applications". Une nouvelle fenêtre s'ouvre. Vérifiez qu'en face de votre nom d'utilisateur, la case correspondant au serveur WebDAV est bien cochée, faites le si nécessaire, puis validez.
Pour ce faire, retournez dans le Panneau de configuration puis cliquez sur l'icône "Privilèges d'applications". Une nouvelle fenêtre s'ouvre. Vérifiez qu'en face de votre nom d'utilisateur, la case correspondant au serveur WebDAV est bien cochée, faites le si nécessaire, puis validez.
A ce stade, le plus dur est fait.
A présent, rendez-vous dans l'application GoodReader sur votre iPad ou iPhone ou iPod ou iGémal (désolé :-X).
"Cliquez" sur l'onglet "Connect to server" pour le dérouler puis sur le bouton"Add" pour ajouter votre serveur WebDAV DiskStation tout beau tout neuf. Choisissez donc cette option, c'est l'avant dernier choix (voir la capture).
Vous allez indiquer les éléments suivant dans le pop-up :
+ Readable Title : DiskStation
+ URL Adress : indiquez ici l'adresse IP locale de votre Diskstation suivie de :5005
+ User : le nom d'utilisateur du compte qui dispose des privilèges WebDAV
+ Password : le mot de passe de compte
+ Chunked Transfer : laissez activé tel quel.
Validez.. et voilà !
Vous n'avez plus qu'à déposer un fichier dans le Dossier "Public" de votre DiskStation pour pouvoir le rapatrier depuis votre iPad.
A noter : bien sûr, cette astuce ne fonctionne que si vous optez pour un serveur WebDAV qui sera interrogé sur votre réseau local, raison pour laquelle il faut indiquer l'adresse IP du serveur sur le LAN. Si vous voulez accéder à votre serveur WebDAV depuis l'extérieur, il vous faudra créer un second accès dans GoodReader avec l'IP de votre box ADSL.
Autre remarque : le seul inconvénient de cette méthode c'est que vous devez déposer vos fichiers dans le dossier public... qui comme son nom l'indique pourrait être public, ce qui n'est pas le cas chez moi puisque le FTP n'est pas activé par défaut. Si quelqu'un connait une façon de changer le dossier par défaut du serveur WebDAV, je suis très preneur :-)
+ Readable Title : DiskStation
+ URL Adress : indiquez ici l'adresse IP locale de votre Diskstation suivie de :5005
+ User : le nom d'utilisateur du compte qui dispose des privilèges WebDAV
+ Password : le mot de passe de compte
+ Chunked Transfer : laissez activé tel quel.
Validez.. et voilà !
Vous n'avez plus qu'à déposer un fichier dans le Dossier "Public" de votre DiskStation pour pouvoir le rapatrier depuis votre iPad.
A noter : bien sûr, cette astuce ne fonctionne que si vous optez pour un serveur WebDAV qui sera interrogé sur votre réseau local, raison pour laquelle il faut indiquer l'adresse IP du serveur sur le LAN. Si vous voulez accéder à votre serveur WebDAV depuis l'extérieur, il vous faudra créer un second accès dans GoodReader avec l'IP de votre box ADSL.
Autre remarque : le seul inconvénient de cette méthode c'est que vous devez déposer vos fichiers dans le dossier public... qui comme son nom l'indique pourrait être public, ce qui n'est pas le cas chez moi puisque le FTP n'est pas activé par défaut. Si quelqu'un connait une façon de changer le dossier par défaut du serveur WebDAV, je suis très preneur :-)
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Synology
lundi 15 novembre 2010
Quartier confluence : ca avance !
Je suis allé me balader au nouveau quartier Confluence ce week-end. La darse a été ouverte. Ca donne tout de suite beaucoup plus de charme à l'endroit. Le futur centre commercial (qui devrait abriter un Apple Store :-) a bien avancé aussi.
Globalement c'est un bon endroit où aller se balader si vous êtes lyonnais, les quais sont dégagés depuis le centre ville jusqu'au bout de la presqu'île. La partie la plus au sud est terminée, on y trouve le siège du Progrès et de TLM, le resto-concept de Le Bec et des ilots d'architecture moderne que j'aime bien finalement.
EDIT : nouvelles photos du Centre commercial Confluence qui vient d'ouvrir ses portes.
Voyez plutôt :
Globalement c'est un bon endroit où aller se balader si vous êtes lyonnais, les quais sont dégagés depuis le centre ville jusqu'au bout de la presqu'île. La partie la plus au sud est terminée, on y trouve le siège du Progrès et de TLM, le resto-concept de Le Bec et des ilots d'architecture moderne que j'aime bien finalement.
EDIT : nouvelles photos du Centre commercial Confluence qui vient d'ouvrir ses portes.
Voyez plutôt :
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Only Lyon
Installer Wordpress sur un NAS Synology
J'ai dégoté un tutoriel vidéo fort bien réalisé qui explique pas à pas comment utiliser votre NAS Synology (et le DSM 3.X) pour installer un blog Wordpress.
Cette méthode peut très bien s'appliquer à d'autres plateformes de publication comme par exemple Dotclear, Drupal, Joomla, OS commerce etc.. dans la mesure ou les étapes préparatoires sont identiques : activer le partage web, installer le package PHP My Admin, uploader les sources du CMS, etc...
[Via Fotoc.fr]
Cette méthode peut très bien s'appliquer à d'autres plateformes de publication comme par exemple Dotclear, Drupal, Joomla, OS commerce etc.. dans la mesure ou les étapes préparatoires sont identiques : activer le partage web, installer le package PHP My Admin, uploader les sources du CMS, etc...
[Via Fotoc.fr]
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Synology
jeudi 4 novembre 2010
Un concept de restaurant sympa à Lyon : Times Donuts
Je viens de découvrir un petit resto bien sympathique sur la Presqu'île de Lyon, rue St Hélène, (juste à côté de la place Gailleton et du pont de l'Université).
Le concept est simple : on n'y sert que des Donuts et des bagels. Menu à de 6 à 8 euros avec entrée, plat, dessert et boisson. La qualité est très correcte, les donuts sont originaux (crème à la mangue, nappage coco.. hummmm miam) et le service est dynamique.
Il y a une gigantesque salle à l'arrière, sous voutes, magnifique et assez cosy. Le wifi est gratuit. J'ai donc trouvé le lieu idéal pour mes prochains rendez-vous d'affaire pas loin de chez moi et dans une ambiance détendue.
Un grand coup de chapeau tout de même à l'équipe des jeunes créateurs qui se sont lancé dans entrepreneuriat. C'est une réussite, le résultat final est si pro qu'on pourrait croire qu'il s'agit d'une chaîne à l'américaine.. sauf que non... pour le moment ;-)
Bravo à eux et bonne route !
Le concept est simple : on n'y sert que des Donuts et des bagels. Menu à de 6 à 8 euros avec entrée, plat, dessert et boisson. La qualité est très correcte, les donuts sont originaux (crème à la mangue, nappage coco.. hummmm miam) et le service est dynamique.
Il y a une gigantesque salle à l'arrière, sous voutes, magnifique et assez cosy. Le wifi est gratuit. J'ai donc trouvé le lieu idéal pour mes prochains rendez-vous d'affaire pas loin de chez moi et dans une ambiance détendue.
Un grand coup de chapeau tout de même à l'équipe des jeunes créateurs qui se sont lancé dans entrepreneuriat. C'est une réussite, le résultat final est si pro qu'on pourrait croire qu'il s'agit d'une chaîne à l'américaine.. sauf que non... pour le moment ;-)
Bravo à eux et bonne route !
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Only Lyon
mercredi 13 octobre 2010
Test du serveur domestique Synology Diskstation DS110J
Plus le temps passe et plus on emmagasine de données numériques de grande valeur : photos de famille, musique, vidéos, comptabilité, factures etc... Le jour où un crash de disque dur se produit, c'est la catastrophe.
C'est pour cette raison que j'ai sauté le pas et que j'ai décidé de doter mon petit foyer - et par la même occasion mon entreprise - d'un serveur domestique. On appelle aussi ça un disque dur réseau ou encore un NAS (Network Attached Storage) mais c'est la même chose.
Au début, j'étais parti dans l'optique simple de faire des sauvegardes itératives (uniquement des fichiers qui ont été modifiés depuis la dernière mise à jour) du contenu de mes 2 ordinateurs. Mais, en me renseignant un peu, j'ai vite constaté que ces serveurs domestiques font aujourd'hui bien plus que cela. Je me suis laissé prendre au jeu et j'ai finalement opté pour un Synology Diskstation DS110j.
En résumé, ce petit boitier de quelques centimètre de large (pas plus gros qu'une box adsl) et acheté 220 euros (avec un disque dur de 2 To) renferme une flopée de fonctionnalités vraiment surprenantes.
Un disque amovible
Premier point fort, au niveau du matos en lui même : le disque dur est interchangeable. Vous pouvez donc au choix en mettre un de 500 Mo ou 2 To selon votre budget et vos usages. J'étais assez inquiet de cela au début : monter un disque dur dans un boitier c'est pas mon truc. Mais le vendeur m'a suffisamment rassuré pour que je tente le coup.
Dans les faits, c'est vraiment simple à monter. Il suffit de glisser le disque sur des rails prévus à cet effet, le connecteur s'insère parfaitement. Il n'y a plus qu'à remettre le boitier qui se clipse tout seul et à serrer 4 vis. Enfantin.. et quel bénéfice : si dans 1 ou 2 ans j'ai besoin d'un disque de 10 To, je n'aurais plus qu'à faire la même manip sans avoir à changer le serveur.
Un gros bémol tout de même à l'attention de Synology. Autant l'installation physique du disque dur est simple autant sa mise en route logicielle est périlleuse... sans raison. On insère un CD qui lance un processus de mise en route du disque dur (formatage, installation du système d'exploitation etc...). Tout se passe très bien jusqu'au moment où il demande d'aller chercher soi même le fichier d'install du système.. mais sans dire où il se trouve, ni même son nom !!!!! Alors que le CD est blindé de fichiers en tout genre avec des extensions exotiques et des noms barbares.. franchement faut pas pousser mémé dans les orties ! En plus pour couronner le tout, la version du système sur le CD est dépassée. Un petit check sur Internet pour un téléchargement automatique de la version la plus récente ne serait-elle pas plus cool pour les utilisateurs non avertis ?
Un ordi de plus dans la maison, sans écran.
Autre point fort de l'engin : son système d'exploitation. Synology a vraiment bien bossé pour proposer une interface qui ne déroutera pas les plus novices des utilisateurs.
On accède au serveur sur son réseau local en indiquant son adresse IP locale dans un navigateur internet. On se logue en indiquant ses identifiants d'administrateur ou de simple user et on y retrouve nos chères icônes, nos dossiers, menus déroulants, glisser-déposer etc... bref une interface visuelle et sympathique directement dans votre Firefox, très loin des habituels panneaux de configuration ignobles des outils réseau.
Du coup, la gestion des fichiers est "on ne peut plus simple" : vous créez un dossier, vous indiquez qui a le droit de l'utiliser puis vous pouvez y déposer vos fichiers. Ils sont alors visibles de tout le monde sur le réseau. C'est tout, rien de plus.
Activez l'option PhotoStation et vos photos s'affichent "alla picasa" avec de beaux effets style Cover Flow.
Activez l'option Partage de musique, et vos mp3 peuvent êtres lus de partout sur le réseau et même streamés vers un autre ordi sur Internet ou même votre iPhone en 3G avec l'application idoine proposée gratuitement par Synology..
Bien entendu, vous pourrez aussi suivre l'état du disque, son fonctionnement régulier, paramétrer ses heures de lancement et d'extinction (pour économiser du jus en pleine nuit) etc...
Un serveur multimédia pour Internet
Vous pouvez ensuite décider d'ouvrir vos dossiers sur le vaste web afin de les partager avec tout le monde. Pour ce faire, une aide pas à pas vous guide dans l'activation des options (assez complexes) pour indiquer à votre firewall (si vous en avez un) quel port ouvrir. Dans mon cas, je l'ai paramétré à la main en mappant les ports de ma Bbox (qui a une IP fixe, et oui, merci Bouygues ca c'est vraiment top !!!) en fonction des applications que je souhaitais ouvrir au web. Cette partie est franchement geek et pas à la portée d'un novice. Il faudra se faire aider ou bien potasser, je ne vois pas trop d'alternatives.
A noter que une option de DynDNS est proposée. Je ne l'ai pas utilisée puisque mon IP est fixe. J'ai juste fait pointer une frame http d'un sous-domaine hébergé chez 1and1 vers l'IP de mon serveur et le tour est joué, ca masque l'url assez moche tout en chiffre XXX.XXX.XXX.XXX par une belle adresse sympa ce qui est plus cool pour la famille quand même.
Au final, je partage donc les photos de la petite dernière avec la famille simplement en les déposant sur le disque réseau. Elles sont automatiquement publiées en ligne sur l'équivalent d'un blog ou d'un Flickr maison. Avantage : 2 To de photos, rien à payer, transfert immédiat même pour les gros fichiers.
Petit regret : dommage que Synology n'ai pas un peu poussé les fonctionnalités du partage de photos, en incluant par exemple une option d'alerte par email pour les abonnés aux mises à jour. J'ai donc bidouillé un peu, pour info et en très résumé : vous récupérez le flux RSS des photos, vous le moulinez avec Feedburner qui propose un module d'alerte par email lorsque le fil RSS est mis à jour, et enfin vous ajoutez le lien vers cette mailing list sur votre blog photo (contactez moi en commentaire si vous souhaitez un peu d'aide là dessus).
Cerise sur la gâteau : Synology propose une application iPhone qui vous permet de publier vos photos sur votre serveur maison directement depuis votre mobile via le réseau 3G. Bien vu !
Un serveur compatible Time Machine
Le Synology DiskStation est aussi compatible avec Time Machine, le - génial - système de sauvegarde automatique d'Apple. Là, difficile de faire plus simple : vous lancez Time Machine sur le Mac, vous indiquez que le disque de sauvegarde est le disque réseau et c'est terminé pour toujours. Les sauvegardes itératives se font à intervalles réguliers.
Si vous avez besoin de retrouver un fichier perdu, vous entrez dans Time Machine et vous remontez le temps jour par jour jusqu'à le retrouver.
Une remarque : pensez à désactiver le firewall du serveur pour l'application Time Machine sinon les sauvegardes sont parfois bloquées. (oui, le "parfois" est assez mystérieux, mais une fois ceci fait je n'ai plus eu aucun souci). Il faudrait qu'on m'explique à quoi peu bien servir un firewall sur un réseau privé domestique.. enfin bon... J'aurais préféré une option de cryptage de la sauvegarde par contre.
Des bonus intéressants : torrent, megaupload, serveur de base de données etc...
Le DiskStation permet aussi de lancer des téléchargements via des fichiers torrent de façon autonome. Pratique pour les gros téléchargeurs ou ceux qui veulent être des bons peers de famille, mais pas pour moi qui ne télécharge que très sporadiquement. Le client bitorrent est bien fichu, il permet par exemple de gérer les téléchargements par RSS.
Idem pour Megaupload et autre Hotfile etc... par contre il faut obligatoirement avoir un compte premium. Dommage... pas pour moi non plus. Pour les newsgroups rien de prévu, mais Synology a peut-être des updates dans les tuyaux...
Et bien sûr vous pouvez héberger un vrai site dynamique en activant un php-myadmin pour gérer une base de donnée. Pas pour moi non plus, j'attends la fibre optique pour ça sinon mes 60 Ko/s descendants risquent d'être vite saturés.
Conclusion
Pour 220 euros, vous avez là un serveur domestique simple à prendre en main et facilement utilisable par toute la famille une fois paramétré par quelqu'un d'un peu plus à l'aise avec les réglages réseau. Il propose une gamme très large de services : partage de photo, de film, de musique, de fichier, site web, blog, streaming, bitorrent, serveur multimédia pour la TV etc... et en plus il est compatible Time Machine. Synology est une valeur sûre, on sens qu'il ont une vraie approche "client" de leur produit qu'ils veulent faire simple et beau. Ce n'est pas encore du Apple mais c'est déjà un très beau résultat.
C'est pour cette raison que j'ai sauté le pas et que j'ai décidé de doter mon petit foyer - et par la même occasion mon entreprise - d'un serveur domestique. On appelle aussi ça un disque dur réseau ou encore un NAS (Network Attached Storage) mais c'est la même chose.
Au début, j'étais parti dans l'optique simple de faire des sauvegardes itératives (uniquement des fichiers qui ont été modifiés depuis la dernière mise à jour) du contenu de mes 2 ordinateurs. Mais, en me renseignant un peu, j'ai vite constaté que ces serveurs domestiques font aujourd'hui bien plus que cela. Je me suis laissé prendre au jeu et j'ai finalement opté pour un Synology Diskstation DS110j.
En résumé, ce petit boitier de quelques centimètre de large (pas plus gros qu'une box adsl) et acheté 220 euros (avec un disque dur de 2 To) renferme une flopée de fonctionnalités vraiment surprenantes.
Un disque amovible
Premier point fort, au niveau du matos en lui même : le disque dur est interchangeable. Vous pouvez donc au choix en mettre un de 500 Mo ou 2 To selon votre budget et vos usages. J'étais assez inquiet de cela au début : monter un disque dur dans un boitier c'est pas mon truc. Mais le vendeur m'a suffisamment rassuré pour que je tente le coup.
Dans les faits, c'est vraiment simple à monter. Il suffit de glisser le disque sur des rails prévus à cet effet, le connecteur s'insère parfaitement. Il n'y a plus qu'à remettre le boitier qui se clipse tout seul et à serrer 4 vis. Enfantin.. et quel bénéfice : si dans 1 ou 2 ans j'ai besoin d'un disque de 10 To, je n'aurais plus qu'à faire la même manip sans avoir à changer le serveur.
Un gros bémol tout de même à l'attention de Synology. Autant l'installation physique du disque dur est simple autant sa mise en route logicielle est périlleuse... sans raison. On insère un CD qui lance un processus de mise en route du disque dur (formatage, installation du système d'exploitation etc...). Tout se passe très bien jusqu'au moment où il demande d'aller chercher soi même le fichier d'install du système.. mais sans dire où il se trouve, ni même son nom !!!!! Alors que le CD est blindé de fichiers en tout genre avec des extensions exotiques et des noms barbares.. franchement faut pas pousser mémé dans les orties ! En plus pour couronner le tout, la version du système sur le CD est dépassée. Un petit check sur Internet pour un téléchargement automatique de la version la plus récente ne serait-elle pas plus cool pour les utilisateurs non avertis ?
Un ordi de plus dans la maison, sans écran.
Autre point fort de l'engin : son système d'exploitation. Synology a vraiment bien bossé pour proposer une interface qui ne déroutera pas les plus novices des utilisateurs.
On accède au serveur sur son réseau local en indiquant son adresse IP locale dans un navigateur internet. On se logue en indiquant ses identifiants d'administrateur ou de simple user et on y retrouve nos chères icônes, nos dossiers, menus déroulants, glisser-déposer etc... bref une interface visuelle et sympathique directement dans votre Firefox, très loin des habituels panneaux de configuration ignobles des outils réseau.
Du coup, la gestion des fichiers est "on ne peut plus simple" : vous créez un dossier, vous indiquez qui a le droit de l'utiliser puis vous pouvez y déposer vos fichiers. Ils sont alors visibles de tout le monde sur le réseau. C'est tout, rien de plus.
Activez l'option PhotoStation et vos photos s'affichent "alla picasa" avec de beaux effets style Cover Flow.
Activez l'option Partage de musique, et vos mp3 peuvent êtres lus de partout sur le réseau et même streamés vers un autre ordi sur Internet ou même votre iPhone en 3G avec l'application idoine proposée gratuitement par Synology..
Bien entendu, vous pourrez aussi suivre l'état du disque, son fonctionnement régulier, paramétrer ses heures de lancement et d'extinction (pour économiser du jus en pleine nuit) etc...
Un serveur multimédia pour Internet
Vous pouvez ensuite décider d'ouvrir vos dossiers sur le vaste web afin de les partager avec tout le monde. Pour ce faire, une aide pas à pas vous guide dans l'activation des options (assez complexes) pour indiquer à votre firewall (si vous en avez un) quel port ouvrir. Dans mon cas, je l'ai paramétré à la main en mappant les ports de ma Bbox (qui a une IP fixe, et oui, merci Bouygues ca c'est vraiment top !!!) en fonction des applications que je souhaitais ouvrir au web. Cette partie est franchement geek et pas à la portée d'un novice. Il faudra se faire aider ou bien potasser, je ne vois pas trop d'alternatives.
A noter que une option de DynDNS est proposée. Je ne l'ai pas utilisée puisque mon IP est fixe. J'ai juste fait pointer une frame http d'un sous-domaine hébergé chez 1and1 vers l'IP de mon serveur et le tour est joué, ca masque l'url assez moche tout en chiffre XXX.XXX.XXX.XXX par une belle adresse sympa ce qui est plus cool pour la famille quand même.
Au final, je partage donc les photos de la petite dernière avec la famille simplement en les déposant sur le disque réseau. Elles sont automatiquement publiées en ligne sur l'équivalent d'un blog ou d'un Flickr maison. Avantage : 2 To de photos, rien à payer, transfert immédiat même pour les gros fichiers.
Petit regret : dommage que Synology n'ai pas un peu poussé les fonctionnalités du partage de photos, en incluant par exemple une option d'alerte par email pour les abonnés aux mises à jour. J'ai donc bidouillé un peu, pour info et en très résumé : vous récupérez le flux RSS des photos, vous le moulinez avec Feedburner qui propose un module d'alerte par email lorsque le fil RSS est mis à jour, et enfin vous ajoutez le lien vers cette mailing list sur votre blog photo (contactez moi en commentaire si vous souhaitez un peu d'aide là dessus).
Cerise sur la gâteau : Synology propose une application iPhone qui vous permet de publier vos photos sur votre serveur maison directement depuis votre mobile via le réseau 3G. Bien vu !
Un serveur compatible Time Machine
Le Synology DiskStation est aussi compatible avec Time Machine, le - génial - système de sauvegarde automatique d'Apple. Là, difficile de faire plus simple : vous lancez Time Machine sur le Mac, vous indiquez que le disque de sauvegarde est le disque réseau et c'est terminé pour toujours. Les sauvegardes itératives se font à intervalles réguliers.
Si vous avez besoin de retrouver un fichier perdu, vous entrez dans Time Machine et vous remontez le temps jour par jour jusqu'à le retrouver.
Une remarque : pensez à désactiver le firewall du serveur pour l'application Time Machine sinon les sauvegardes sont parfois bloquées. (oui, le "parfois" est assez mystérieux, mais une fois ceci fait je n'ai plus eu aucun souci). Il faudrait qu'on m'explique à quoi peu bien servir un firewall sur un réseau privé domestique.. enfin bon... J'aurais préféré une option de cryptage de la sauvegarde par contre.
Des bonus intéressants : torrent, megaupload, serveur de base de données etc...
Le DiskStation permet aussi de lancer des téléchargements via des fichiers torrent de façon autonome. Pratique pour les gros téléchargeurs ou ceux qui veulent être des bons peers de famille, mais pas pour moi qui ne télécharge que très sporadiquement. Le client bitorrent est bien fichu, il permet par exemple de gérer les téléchargements par RSS.
Idem pour Megaupload et autre Hotfile etc... par contre il faut obligatoirement avoir un compte premium. Dommage... pas pour moi non plus. Pour les newsgroups rien de prévu, mais Synology a peut-être des updates dans les tuyaux...
Et bien sûr vous pouvez héberger un vrai site dynamique en activant un php-myadmin pour gérer une base de donnée. Pas pour moi non plus, j'attends la fibre optique pour ça sinon mes 60 Ko/s descendants risquent d'être vite saturés.
Conclusion
Pour 220 euros, vous avez là un serveur domestique simple à prendre en main et facilement utilisable par toute la famille une fois paramétré par quelqu'un d'un peu plus à l'aise avec les réglages réseau. Il propose une gamme très large de services : partage de photo, de film, de musique, de fichier, site web, blog, streaming, bitorrent, serveur multimédia pour la TV etc... et en plus il est compatible Time Machine. Synology est une valeur sûre, on sens qu'il ont une vraie approche "client" de leur produit qu'ils veulent faire simple et beau. Ce n'est pas encore du Apple mais c'est déjà un très beau résultat.
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Geek attitude,
productivité
mercredi 29 septembre 2010
Astuce Excel : concaténer une chaîne de caractères et des guillemets
J'ai bien galéré pour trouver comment concaténer une chaîne de caractères et des guillemets dans Excel. Alors comme d'habitude, je partage cette astuce ici, elle pourra surement aider d'autre personne à gagner un peu de temps.
La fonction CONCATENER (ou CONCATENATE en anglais) est assez simple à utiliser sur Excel. Elle est d'ailleurs très bien décrite dans la doc ou dans l'assistance qui permet de construire la fonction.
Par contre, pour ajouter des guillemets, quelle galère. En effet, le guillemet est un caractère utilisé dans la syntaxe de la fonction. En utiliser de façon inconsidérée casse donc la fonction.
En fait, l'astuce consiste juste à mettre 4 guillemets (et non pas 3 comme on pourrait le croire) ce qui donne par exemple la formule suivante :
=CONCATENER("""";A1;"""")
Elle aura pour effet d'ajouter des guillemets avant et après un mot, ce qui donne : "exemple" avec le mot exemple situé dan la cellule A1.
Bonne continuation dans votre feuille ! :-)
La fonction CONCATENER (ou CONCATENATE en anglais) est assez simple à utiliser sur Excel. Elle est d'ailleurs très bien décrite dans la doc ou dans l'assistance qui permet de construire la fonction.
Par contre, pour ajouter des guillemets, quelle galère. En effet, le guillemet est un caractère utilisé dans la syntaxe de la fonction. En utiliser de façon inconsidérée casse donc la fonction.
En fait, l'astuce consiste juste à mettre 4 guillemets (et non pas 3 comme on pourrait le croire) ce qui donne par exemple la formule suivante :
=CONCATENER("""";A1;"""")
Elle aura pour effet d'ajouter des guillemets avant et après un mot, ce qui donne : "exemple" avec le mot exemple situé dan la cellule A1.
Bonne continuation dans votre feuille ! :-)
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productivité
jeudi 22 juillet 2010
Un petit jeu ipad / iphone gratuit pour les tout petits
Si vous avez un iPhone, un iPod Touch ou un iPad et en prime un petit bébé de plus de 1 an, je vous recommande ce petit jeu gratuit dégoté en fouillant bien l'Apps Store.
Look baby convient parfaitement pour les tout petits. Ma bébé à 14 mois et elle s'amuse bien à faire éclater les petits ballons, à changer les couleurs des ailes du papillon et à chatouiller Teddy l'ourson qui rigole en gigotant :-)
Mais dans l'affaire c'est sûrement moi qui me régale le plus à regarder la pitchoune toute émerveillée :-) surtout quand elle retourne l'iPad pour regarder ce qu'il y a derrière et où peut bien se cacher cet ourson rigolo !
Look baby convient parfaitement pour les tout petits. Ma bébé à 14 mois et elle s'amuse bien à faire éclater les petits ballons, à changer les couleurs des ailes du papillon et à chatouiller Teddy l'ourson qui rigole en gigotant :-)
Mais dans l'affaire c'est sûrement moi qui me régale le plus à regarder la pitchoune toute émerveillée :-) surtout quand elle retourne l'iPad pour regarder ce qu'il y a derrière et où peut bien se cacher cet ourson rigolo !
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iPad,
iPhone Youphone
mardi 15 juin 2010
Et si l'iPad causait la perte de la presse et de l'édition ?
J'ai été assez amusé de lire cette courte brève sur Les Echos en date du 28 mai 2010.
Le fait est qu'une offre pirate de livres et de magazines gratuits existe bel et bien. Il est possible de télécharger les magazines les plus populaires et un bon paquet de livres sans payer un kopeck. Et il n'est même pas nécessaire d'être un pirate expert pour y arriver, il suffit d'utiliser Google. Tapez "téléchargement de magazines gratuits" et tous vos vœux seront exaucés : Le Monde, l'Equipe, Capital, Géo... ils y sont tous au format pdf.
Le téléchargement de magazines, journaux et livres en pdf n'est pas nouveau. Ce qui est nouveau c'est l'iPad et l'ensemble des lecteurs d'eBook qui offrent un confort de lecture inégalé pour le format papier. Les portes sont grandes ouvertes pour tous les pirates, il n'y a plus qu'à se servir.
Dès lors, qu'est-ce qui fait croire à la presse et l'édition qu'ils réussiront mieux que l'industrie du disque u celle du cinéma à vendre leur fichiers numériques là où en en trouve déjà un bon paquet "gratuitement" ? N'est-ce pas un brin optimiste, on pourrait se le demander.
Quoi qu'on en dise, les ventes de cd baissent, le téléchargement pirate de mp3 augmente et le téléchargement de mp3 légal ne parvient pas à limiter les pertes du secteur. Alors pourquoi le téléchargement légal de livres ou de magazines au format numérique pourrait-il contrecarrer le piratage dans les mois à venir ?
Les signes rassurants
- un accès aux œuvres légales facilité : il y a dès à présent une grande facilité d'accès légal aux livres et magazines numériques. Côté livres, Apple et avant lui Amazon et son Kindle ont mis le feu aux poudres avec leurs Store ou les livres et journaux sont téléchargeables en un clic.
La concurrence à l'iBooks Store d'Apple ou à ceui d'Amazon existe aussi. Et parfois même depuis plus longtemps encore : Numilog, la Fnac, Sony, Mobipocket (aujourd'hui propriété d'Amazon) etc... Cette émulation tire certainement le marché vers le haut même si le mastodonte Apple aujourd'hui archi-dominateur sur la musique a de quoi inquiéter ses petits camarades.
A titre de comparaison, il est interessant de constater que les premiers mp3 music stores sont apparus sur Internet en 2000 (Sony a été le premier à dégainer avec un flop total et des morceaux vendus plus de 3$ l'unité) soit 15 ans après l'éclosion du marché du CD (avec la diffusion record de l'album "Brothers in arms" de Dire Strait). Autant dire que pendant ce temps là, le réflexe de téléchargement sur les réseaux P2P (Napster notamment) s'ancrait définitivement dans les mœurs.
Le marché du livre numérique n'aura pas attendu aussi longtemps pour positionner des alternatives crédibles au P2P. L'iBooks Store d'Apple émerge en même temps que l'apparition de supports de lecture (iPad, Booken, Sony readers etc...)grand public (c'est à dire vendu en masse et à des prix abordables (soit 150 euros les premiers prix de lecteurs eBooks). Côté magazines il en va de même avec notamment les boutiques numériques de Relay ou de Lekiosque.
- une offre pirate encore peu structurée : là où il existe de véritables réseaux organisés pour la diffusion de films ou de musique sur les réseaux de P2P ou de DDL, très peu de groupes de pirates francophones (voir d'ailleurs à ce sujet cet article éclairant du blog littéraire Actualitte.com) de livres ou de magazines sont suffisamment organisés pour proposer une offre "de qualité".
Les exemplaires sont scannés de façon artisanale. Certaines pages ou paragraphes entiers viennent ainsi à manquer. Les livres ou magazines de grand format ("L'Equipe" par exemple) ne sont pas scannés avec une définition d'image suffisante pour une lecture nette sur iPad, le texte est flou etc...
Cette rareté n'est pas étonnante. Il n'est pas facile de scanner un livre ou un magazine page par page. De surcroit, l'audience n'était pas encore au rendez-vous : les propriétaires de lecteurs d'ebook francophones sont encore relativement rare.
De fait, les contenus francophones se font eux aussi rares sur les réseaux P2P. Paradoxalement, ces livres et magazines francophones sont plus répandus sur les sites de Direct Download appelé aussi DDL (Megaupload, Rapidshare...). Cette différence peut s'expliquer par le fait que ces sites rémunèrent les contributeurs pirates qui voient ainsi leur dur labeur de scannage récompensé même avec une faible audience.
Mais en contrepartie, ces sites de DDL sont bien moins ergonomiques et pratiques que els réseaux P2P (emule, bittorrent) pour les internautes téléchargeurs. Ils ne proposent pas de moteur de recherche interne si bien qu'il faut passer par un site tiers pour accéder aux catalogues de liens vers les précieux fichiers pdf. Ces sites sont criblés de pubs envahissantes (pop-up multiples) et leur apparence globale n'inspire pas confiance à l'internaute lambda. De plus le process de récupération du fichier est fastidieux : il faut souvent 4 ou 5 étapes puis un temps d'attente imposé par le site de DDL pour pouvoir enfin télécharger son fichier.
- l'apparition de formats innovants : loin d'en rester à un simple fichier pdf, de nombreux magazines ont décidé d'en donner plus à leur lecteurs numériques. On a ainsi vu le magazine "techno-utopiste" Wired proposer une version multimédia et interactive de son mag papier (J'en ai fait une petite démo sur YouTube ici). Résultat : 24.000 exemplaires vendus dans le monde en 24 heures. A titre de comparaison, l'édition mensuelle papier de Wired s'écoule à 82.000 exemplaires uniques dans les kiosques et compte 672.000 abonnés. (voir l'article complet ici sur le site de Wired) De très bons résultats donc, qui démontrent qu'il y a une place pour les formats innovants qui vont plus loin que le papier statique. Notons également que l'édition iPad de Wired était vendue au même prix que le mag papier.
Time Magazine prépare également une nouvelle version iPad enrichie en vidéo notamment. Les premières critiques sont dithyrambiques. De même, en France l'Equipe Mag propose depuis quelques jours sur l'Apps Store une édition gratuite et adaptée à l'iPad de son mag papier du samedi. Les critiques sont bonnes puisque l'éditeur a fait plus que se contenter de balancer un simple pdf à feuilleter.
La musique n'a pas la chance de pouvoir en faire autant. Là ou la musique fait appel à un seul de nos sens - l'ouïe - la lecture fait appel à 3 sens : la vue, le toucher et l'ouïe également. C'est largement suffisant pour proposer une expérience ludique et multimédia faite à base de texte, de musique et d'interactions tactiles surprenantes.
Il est interessant de constater que les groupes de presse français sont armés pour cette évolution. L'Equipe dispose d'une chaîne TV, d'un partenariat avec RTL, de photographies de qualités. Il ne reste plus qu'à ... réinventer le métier d'éditeur pour proposer un mix original de l'ensemble.
Le groupe BFM dispose des mêmes armes. Et, si Mr Niel, le patron de Free arrive à mettre la main sur LeMonde, il y a fort à parier pour que le quotidien du soir soir suive l'exemple.
Reste plus qu'à espérer que les éditeurs de livres pourront suivre le même exemple et proposer un contenu multimédia en plus du texte... même si cela dénaturerait un peu le concept même de "lecture de livre". Ceci dit, il y a en ce moment même, un livre électronique de très bonne qualité sur l'histoire du débarquement à télécharger gratuitement sur l'Apps Store. Il mélange à la fois mp3, vidéo et texte avec un certain succès.
- une offre à prix compatible
Expérience douloureuse pour l'Equipe il y a quelques jours : ils ont "osé" proposer la version iPad du quotidien plus cher au numéro qu'en kiosque. Retour de bâton immédiat : l'appli a été descendue en flèche par 99% des testeurs.
Cette petite anecdote rappelle simplement que les internautes sont maintenant habitués à se voir proposer une baisse de prix conséquente. Là ou un disque coutait 20 euros, sa version numérique est désormais proposé à 9,90 euros. Un prix psychologique si bien ancré dans les mœurs qu'il sera difficile pour la presse et l'édition de ne pas proposer la même décote sous peine de devoir subir la comparaison... à moins de proposer une version considérablement enrichie comme Wired l'a fait.
Côté magazine, il y a donc toujours une place pour le bon vieux pdf statique et antique, à condition de consentir à une baisse de prix radicale. Le marché semble se stabiliser autour de 0,79 cts par édition (prix en partie imposé par les restriction d'Apple sur son store). C'est moins que la réduction généralement consentie sur le marché de la musique mais le coût étant très proche de 0 euro, l'effort était aussi plus important à effectuer. 0,79 sera probablement un juste prix amené à s'imposer avec le temps.
Pour ce qui est du livre, il ne semble pas y régner la même orthodoxie monétaire. Bien sûr, une étude complète du positionnement tarifaire de tous les éditeurs demanderait un autre billet à part entière mais la première impression est plutôt nette. Voyez plutôt...
J'ai relevé 3 livres, parmi les 3 best-seller de l'Apple Store
"Tous ruinés dans 10 ans" de Jacques Attali. L'oeuvre de l'ancien sherpa de Mitterand est proposée à 11,99 euros en numérique contre 15 euros sur Amazon soit à peine 3 euros de réduction.
"Mélancolie française" de Eric Zemmour est proposé à 12,99 euros contre 16,15 sur Amazon. c'est le même écart et le même éditeur, c'est à dire Fayard.
"Le dernier mort de Mitterand" de Raphaëlle Bacqué est à 13,99 euros contre 17,10 sur Amazon aux éditions Albin Michel qui suit la même décote. L'avenir nous dira si le public est prêt à troquer le plaisir d'un livre que l'on peut partager avec ses amis et revendre d'occasion pour une économie de 3 euros... j'en doute. (On pourrait rétorquer que si ces livres sont en première place sur l'iBooks Store c'est qu'il se vendent bien. Ce serait exact... mais la place de numéro ne dit rien du nombre de livres vendus... peut-être qu'une centaine suffit ?)
A noter que des modèles économiques interessants existent du côté de la presse numérique. LeKiosque ou Relay proposent ainsi des forfaits de lecture illimités pour environ 17 euros par mois ainsi que des système de crédit qui abaissent considérablement le prix unitaire du magazine pour peu que l'on soit un gros lecteur.
Les signes inquiétants
Malheureusement, le tableau n'est pas non plus idyllique. De nombreux points noirs existent. Passons les en revue...
- la guerre des DRM et des formats
Inévitablement, tous les intervenants sur le marché cherchent à imposer leurs règles afin de devenir le roi de la jungle et des formats. Ainsi, la stratégie du Kindle d'Amazon est des plus instructives... sur ce qu'il ne FAUT pas faire. Comme l'avait déclaré Jeff Bezos, le patron de Amazon, le kindle est "DRM-agnostique", voulant signifier par là que le Kindle est neutre. C'est aux éditeurs qu'est laissé le choix de protéger ou non leurs oeuvres avec des DRM.
Chaque éditeur fait donc sa loi sur un support unique ! Certains lecteurs ont ainsi eu la désagréable surprise de ne pas pouvoir télécharger 2 fois le même livre, de ne pas pouvoir le distribuer à des amis, de ne pas pouvoir le lire sur un autre reader ou sur un autre support (PC, iPhone, Blackberry...). Bref, la même et longue histoire que celle des DRM pour la musique qui sont aujourd'hui presque de l'histoire ancienne.
On a ainsi d'un côté le format .mobi du distributeur Mobipocket, le DRM d'Apple pour l'iPad, le DRM d'Adobe... une vraie jungle au détriment du consommateur.
- oubliez vos scanners
DRM ou pas, il est clair que la démocratisation du livres électronique facilite désormais son partage. Inutile de passer de longue et fastidieuses heures à scanner un livre puisque c'est l'éditeur lui même qui le fait à votre place. Et dans des volumes autrement plus conséquents. Résultat direct : tous ces fichiers vont inévitablement se retrouver sur les réseaux P2P. (Les DRM seront probablement aisément cassées, cela va sans dire, c'est le jeu du chat et de la souris).
Cela est d'autant plus inquiétant que pour le moment les cadors de l'édition ne proposent rien de plus que des pdf améliorés comme on l'a vu plus haut. Une vraie incitation au piratage tant que des support plus originaux ne seront pas proposés. Ainsi les versions iPad des Echos, de l'Equipe, de la Tribune, du Monde ou du Figaro pêchent toutes par excès de simplicité : un pdf et voilà. Ils ot la chance de pouvoir changer d'orientation dès maintenant sinon ils risque fort de connaitre de grandes désillusions.
- pas de spectacle vivant
Malgré les chiffres croissant du téléchargement de films, le nombre d'entrées au cinéma (et pour les comédies musicales) a battu des record l'année dernière en France. Cela s'explique aisément par le fait que le cinéma est une occasion de sortir entre amis, de partager un bon moment, un resto. C'est un loisir convivial et qui offre une qualité supérieure de confort (grand écran, 3D etc...).
Il en va de même avec les concerts pour la musique. Ils ne désemplissent pas. Pour les même raison que le cinéma. C'est une expérience différente, humaine. Mais qu'elle est l'alternative pour les livres ou les magazines ? Il n'y en a pas. Aucune chance pour l'édition de se refaire sur un autre pôle d'activité. Elle n'a pas le droit à l'erreur. Inquiétant non ?
Conclusion
Le chance du marché de l'édition en ligne c'est qu'il émerge en même temps que les vecteurs de sa démocratisation (iPad, Kindle, etc...) car les éditeurs n'ont pas attendu avant de faire le premier pas contrairement à ce qui s'est passé pour la musique ou le cinéma. C'est une chance pour l'édition qui prend ainsi le taureau par les cornes dès maintenant.
Malheureusement, maintenant que l'audience est là, le piratage risque de se structurer rapidement avec un accès simplifié à des œuvres francophones. D'autant que les éditeurs de livres ne semblent pas jouer le jeu des prix bas et de l'interopérabilité.
"Depuis ce matin, il existe une nouvelle façon de lire la presse en France. Et depuis ce matin, « Les Echos », quotidien fondé en 1908, est accessible sur un nouveau support électronique : l'iPad. L'arrivée en France de la tablette d'Apple - déjà lancée avec un grand succès aux Etats-Unis -inaugure certainement une nouvelle époque dans le développement des médias. Un changement qui pourrait être aussi important que ce qu'a représenté naguère le Web pour notre industrie. Avec, cette fois, davantage d'effets positifs."Les espoirs sont grands. Mais l'ipad sera t'il vraiment le sauveur de la presse et de l'édition ? Ne se pourrait-il pas au contraire que l'arrivée de l'iPad - mais aussi des liseuses électroniques en général, Kindle en tête- accélèrent leur perte ?
Le fait est qu'une offre pirate de livres et de magazines gratuits existe bel et bien. Il est possible de télécharger les magazines les plus populaires et un bon paquet de livres sans payer un kopeck. Et il n'est même pas nécessaire d'être un pirate expert pour y arriver, il suffit d'utiliser Google. Tapez "téléchargement de magazines gratuits" et tous vos vœux seront exaucés : Le Monde, l'Equipe, Capital, Géo... ils y sont tous au format pdf.
Le téléchargement de magazines, journaux et livres en pdf n'est pas nouveau. Ce qui est nouveau c'est l'iPad et l'ensemble des lecteurs d'eBook qui offrent un confort de lecture inégalé pour le format papier. Les portes sont grandes ouvertes pour tous les pirates, il n'y a plus qu'à se servir.
Dès lors, qu'est-ce qui fait croire à la presse et l'édition qu'ils réussiront mieux que l'industrie du disque u celle du cinéma à vendre leur fichiers numériques là où en en trouve déjà un bon paquet "gratuitement" ? N'est-ce pas un brin optimiste, on pourrait se le demander.
Quoi qu'on en dise, les ventes de cd baissent, le téléchargement pirate de mp3 augmente et le téléchargement de mp3 légal ne parvient pas à limiter les pertes du secteur. Alors pourquoi le téléchargement légal de livres ou de magazines au format numérique pourrait-il contrecarrer le piratage dans les mois à venir ?
Les signes rassurants
- un accès aux œuvres légales facilité : il y a dès à présent une grande facilité d'accès légal aux livres et magazines numériques. Côté livres, Apple et avant lui Amazon et son Kindle ont mis le feu aux poudres avec leurs Store ou les livres et journaux sont téléchargeables en un clic.
La concurrence à l'iBooks Store d'Apple ou à ceui d'Amazon existe aussi. Et parfois même depuis plus longtemps encore : Numilog, la Fnac, Sony, Mobipocket (aujourd'hui propriété d'Amazon) etc... Cette émulation tire certainement le marché vers le haut même si le mastodonte Apple aujourd'hui archi-dominateur sur la musique a de quoi inquiéter ses petits camarades.
A titre de comparaison, il est interessant de constater que les premiers mp3 music stores sont apparus sur Internet en 2000 (Sony a été le premier à dégainer avec un flop total et des morceaux vendus plus de 3$ l'unité) soit 15 ans après l'éclosion du marché du CD (avec la diffusion record de l'album "Brothers in arms" de Dire Strait). Autant dire que pendant ce temps là, le réflexe de téléchargement sur les réseaux P2P (Napster notamment) s'ancrait définitivement dans les mœurs.
Le marché du livre numérique n'aura pas attendu aussi longtemps pour positionner des alternatives crédibles au P2P. L'iBooks Store d'Apple émerge en même temps que l'apparition de supports de lecture (iPad, Booken, Sony readers etc...)grand public (c'est à dire vendu en masse et à des prix abordables (soit 150 euros les premiers prix de lecteurs eBooks). Côté magazines il en va de même avec notamment les boutiques numériques de Relay ou de Lekiosque.
- une offre pirate encore peu structurée : là où il existe de véritables réseaux organisés pour la diffusion de films ou de musique sur les réseaux de P2P ou de DDL, très peu de groupes de pirates francophones (voir d'ailleurs à ce sujet cet article éclairant du blog littéraire Actualitte.com) de livres ou de magazines sont suffisamment organisés pour proposer une offre "de qualité".
Les exemplaires sont scannés de façon artisanale. Certaines pages ou paragraphes entiers viennent ainsi à manquer. Les livres ou magazines de grand format ("L'Equipe" par exemple) ne sont pas scannés avec une définition d'image suffisante pour une lecture nette sur iPad, le texte est flou etc...
Cette rareté n'est pas étonnante. Il n'est pas facile de scanner un livre ou un magazine page par page. De surcroit, l'audience n'était pas encore au rendez-vous : les propriétaires de lecteurs d'ebook francophones sont encore relativement rare.
De fait, les contenus francophones se font eux aussi rares sur les réseaux P2P. Paradoxalement, ces livres et magazines francophones sont plus répandus sur les sites de Direct Download appelé aussi DDL (Megaupload, Rapidshare...). Cette différence peut s'expliquer par le fait que ces sites rémunèrent les contributeurs pirates qui voient ainsi leur dur labeur de scannage récompensé même avec une faible audience.
Mais en contrepartie, ces sites de DDL sont bien moins ergonomiques et pratiques que els réseaux P2P (emule, bittorrent) pour les internautes téléchargeurs. Ils ne proposent pas de moteur de recherche interne si bien qu'il faut passer par un site tiers pour accéder aux catalogues de liens vers les précieux fichiers pdf. Ces sites sont criblés de pubs envahissantes (pop-up multiples) et leur apparence globale n'inspire pas confiance à l'internaute lambda. De plus le process de récupération du fichier est fastidieux : il faut souvent 4 ou 5 étapes puis un temps d'attente imposé par le site de DDL pour pouvoir enfin télécharger son fichier.
- l'apparition de formats innovants : loin d'en rester à un simple fichier pdf, de nombreux magazines ont décidé d'en donner plus à leur lecteurs numériques. On a ainsi vu le magazine "techno-utopiste" Wired proposer une version multimédia et interactive de son mag papier (J'en ai fait une petite démo sur YouTube ici). Résultat : 24.000 exemplaires vendus dans le monde en 24 heures. A titre de comparaison, l'édition mensuelle papier de Wired s'écoule à 82.000 exemplaires uniques dans les kiosques et compte 672.000 abonnés. (voir l'article complet ici sur le site de Wired) De très bons résultats donc, qui démontrent qu'il y a une place pour les formats innovants qui vont plus loin que le papier statique. Notons également que l'édition iPad de Wired était vendue au même prix que le mag papier.
Time Magazine prépare également une nouvelle version iPad enrichie en vidéo notamment. Les premières critiques sont dithyrambiques. De même, en France l'Equipe Mag propose depuis quelques jours sur l'Apps Store une édition gratuite et adaptée à l'iPad de son mag papier du samedi. Les critiques sont bonnes puisque l'éditeur a fait plus que se contenter de balancer un simple pdf à feuilleter.
La musique n'a pas la chance de pouvoir en faire autant. Là ou la musique fait appel à un seul de nos sens - l'ouïe - la lecture fait appel à 3 sens : la vue, le toucher et l'ouïe également. C'est largement suffisant pour proposer une expérience ludique et multimédia faite à base de texte, de musique et d'interactions tactiles surprenantes.
Il est interessant de constater que les groupes de presse français sont armés pour cette évolution. L'Equipe dispose d'une chaîne TV, d'un partenariat avec RTL, de photographies de qualités. Il ne reste plus qu'à ... réinventer le métier d'éditeur pour proposer un mix original de l'ensemble.
Le groupe BFM dispose des mêmes armes. Et, si Mr Niel, le patron de Free arrive à mettre la main sur LeMonde, il y a fort à parier pour que le quotidien du soir soir suive l'exemple.
Reste plus qu'à espérer que les éditeurs de livres pourront suivre le même exemple et proposer un contenu multimédia en plus du texte... même si cela dénaturerait un peu le concept même de "lecture de livre". Ceci dit, il y a en ce moment même, un livre électronique de très bonne qualité sur l'histoire du débarquement à télécharger gratuitement sur l'Apps Store. Il mélange à la fois mp3, vidéo et texte avec un certain succès.
- une offre à prix compatible
Expérience douloureuse pour l'Equipe il y a quelques jours : ils ont "osé" proposer la version iPad du quotidien plus cher au numéro qu'en kiosque. Retour de bâton immédiat : l'appli a été descendue en flèche par 99% des testeurs.
Cette petite anecdote rappelle simplement que les internautes sont maintenant habitués à se voir proposer une baisse de prix conséquente. Là ou un disque coutait 20 euros, sa version numérique est désormais proposé à 9,90 euros. Un prix psychologique si bien ancré dans les mœurs qu'il sera difficile pour la presse et l'édition de ne pas proposer la même décote sous peine de devoir subir la comparaison... à moins de proposer une version considérablement enrichie comme Wired l'a fait.
Côté magazine, il y a donc toujours une place pour le bon vieux pdf statique et antique, à condition de consentir à une baisse de prix radicale. Le marché semble se stabiliser autour de 0,79 cts par édition (prix en partie imposé par les restriction d'Apple sur son store). C'est moins que la réduction généralement consentie sur le marché de la musique mais le coût étant très proche de 0 euro, l'effort était aussi plus important à effectuer. 0,79 sera probablement un juste prix amené à s'imposer avec le temps.
Pour ce qui est du livre, il ne semble pas y régner la même orthodoxie monétaire. Bien sûr, une étude complète du positionnement tarifaire de tous les éditeurs demanderait un autre billet à part entière mais la première impression est plutôt nette. Voyez plutôt...
J'ai relevé 3 livres, parmi les 3 best-seller de l'Apple Store
"Tous ruinés dans 10 ans" de Jacques Attali. L'oeuvre de l'ancien sherpa de Mitterand est proposée à 11,99 euros en numérique contre 15 euros sur Amazon soit à peine 3 euros de réduction.
"Mélancolie française" de Eric Zemmour est proposé à 12,99 euros contre 16,15 sur Amazon. c'est le même écart et le même éditeur, c'est à dire Fayard.
"Le dernier mort de Mitterand" de Raphaëlle Bacqué est à 13,99 euros contre 17,10 sur Amazon aux éditions Albin Michel qui suit la même décote. L'avenir nous dira si le public est prêt à troquer le plaisir d'un livre que l'on peut partager avec ses amis et revendre d'occasion pour une économie de 3 euros... j'en doute. (On pourrait rétorquer que si ces livres sont en première place sur l'iBooks Store c'est qu'il se vendent bien. Ce serait exact... mais la place de numéro ne dit rien du nombre de livres vendus... peut-être qu'une centaine suffit ?)
A noter que des modèles économiques interessants existent du côté de la presse numérique. LeKiosque ou Relay proposent ainsi des forfaits de lecture illimités pour environ 17 euros par mois ainsi que des système de crédit qui abaissent considérablement le prix unitaire du magazine pour peu que l'on soit un gros lecteur.
Les signes inquiétants
Malheureusement, le tableau n'est pas non plus idyllique. De nombreux points noirs existent. Passons les en revue...
- la guerre des DRM et des formats
Inévitablement, tous les intervenants sur le marché cherchent à imposer leurs règles afin de devenir le roi de la jungle et des formats. Ainsi, la stratégie du Kindle d'Amazon est des plus instructives... sur ce qu'il ne FAUT pas faire. Comme l'avait déclaré Jeff Bezos, le patron de Amazon, le kindle est "DRM-agnostique", voulant signifier par là que le Kindle est neutre. C'est aux éditeurs qu'est laissé le choix de protéger ou non leurs oeuvres avec des DRM.
Chaque éditeur fait donc sa loi sur un support unique ! Certains lecteurs ont ainsi eu la désagréable surprise de ne pas pouvoir télécharger 2 fois le même livre, de ne pas pouvoir le distribuer à des amis, de ne pas pouvoir le lire sur un autre reader ou sur un autre support (PC, iPhone, Blackberry...). Bref, la même et longue histoire que celle des DRM pour la musique qui sont aujourd'hui presque de l'histoire ancienne.
On a ainsi d'un côté le format .mobi du distributeur Mobipocket, le DRM d'Apple pour l'iPad, le DRM d'Adobe... une vraie jungle au détriment du consommateur.
- oubliez vos scanners
DRM ou pas, il est clair que la démocratisation du livres électronique facilite désormais son partage. Inutile de passer de longue et fastidieuses heures à scanner un livre puisque c'est l'éditeur lui même qui le fait à votre place. Et dans des volumes autrement plus conséquents. Résultat direct : tous ces fichiers vont inévitablement se retrouver sur les réseaux P2P. (Les DRM seront probablement aisément cassées, cela va sans dire, c'est le jeu du chat et de la souris).
Cela est d'autant plus inquiétant que pour le moment les cadors de l'édition ne proposent rien de plus que des pdf améliorés comme on l'a vu plus haut. Une vraie incitation au piratage tant que des support plus originaux ne seront pas proposés. Ainsi les versions iPad des Echos, de l'Equipe, de la Tribune, du Monde ou du Figaro pêchent toutes par excès de simplicité : un pdf et voilà. Ils ot la chance de pouvoir changer d'orientation dès maintenant sinon ils risque fort de connaitre de grandes désillusions.
- pas de spectacle vivant
Malgré les chiffres croissant du téléchargement de films, le nombre d'entrées au cinéma (et pour les comédies musicales) a battu des record l'année dernière en France. Cela s'explique aisément par le fait que le cinéma est une occasion de sortir entre amis, de partager un bon moment, un resto. C'est un loisir convivial et qui offre une qualité supérieure de confort (grand écran, 3D etc...).
Il en va de même avec les concerts pour la musique. Ils ne désemplissent pas. Pour les même raison que le cinéma. C'est une expérience différente, humaine. Mais qu'elle est l'alternative pour les livres ou les magazines ? Il n'y en a pas. Aucune chance pour l'édition de se refaire sur un autre pôle d'activité. Elle n'a pas le droit à l'erreur. Inquiétant non ?
Conclusion
Le chance du marché de l'édition en ligne c'est qu'il émerge en même temps que les vecteurs de sa démocratisation (iPad, Kindle, etc...) car les éditeurs n'ont pas attendu avant de faire le premier pas contrairement à ce qui s'est passé pour la musique ou le cinéma. C'est une chance pour l'édition qui prend ainsi le taureau par les cornes dès maintenant.
Malheureusement, maintenant que l'audience est là, le piratage risque de se structurer rapidement avec un accès simplifié à des œuvres francophones. D'autant que les éditeurs de livres ne semblent pas jouer le jeu des prix bas et de l'interopérabilité.
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iPad,
livre électronique
dimanche 13 juin 2010
Hop, un nouveau thème pour le blog
Blogger vient de rendre public la fonctionnalité de création de thèmes. Je la testais en bêta privée jusqu'à présent avec quelques réserves. La voilà aujourd'hui mise à disposition du plus grand nombre avec quelques retouches. Elle est vraiment sensationnelle.
La barre est placé assez haut. Il faut dire que la concurrence bouge vite et bien. Wordpress devenant vraiment utilisable pour le grand public, c'est un danger réel à présent.
Et voilà donc le résultat. Quelques effets de transparences pour un thème léger et aérien. J'espère que ca vous plait.
Tout est paramétrable : le fond d'écran, les largeurs de colonnes, les couleurs etc... en gros ont tripote le CSS sans mettre les mains dans le cambouis.
Une vidéo de Blogger montre bien à quel point les possibilités de personnalisation sont vastes. Il n'y a plus d'excuses pour avoir un blog qui vous ressemble vraiment.
La barre est placé assez haut. Il faut dire que la concurrence bouge vite et bien. Wordpress devenant vraiment utilisable pour le grand public, c'est un danger réel à présent.
Et voilà donc le résultat. Quelques effets de transparences pour un thème léger et aérien. J'espère que ca vous plait.
Tout est paramétrable : le fond d'écran, les largeurs de colonnes, les couleurs etc... en gros ont tripote le CSS sans mettre les mains dans le cambouis.
Une vidéo de Blogger montre bien à quel point les possibilités de personnalisation sont vastes. Il n'y a plus d'excuses pour avoir un blog qui vous ressemble vraiment.
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Blogaholic
vendredi 11 juin 2010
Test rapide du zoom du Lumix TZ10
Les tests effectués avec l'appareil photo compact Lumix TZ10 sont assez impressionnants (du moins pour un néophyte comme moi disons).
Voilà ce qu'il donne en grand angle 25mm :
Et le résultat avec un zoom 300mm (et numérique) incorporé :
Je précise aussi que le Lumix TZ10 n'était pas posé sur un support stable pendant le test mais que je le tenais à bout de bras. Pas mal quand même les petits gars de chez Panasonic !
Cette petite vue de chez moi n'est autre que la magnifique Basilique de Fourvière à Lyon.
Voilà ce qu'il donne en grand angle 25mm :
Et le résultat avec un zoom 300mm (et numérique) incorporé :
Je précise aussi que le Lumix TZ10 n'était pas posé sur un support stable pendant le test mais que je le tenais à bout de bras. Pas mal quand même les petits gars de chez Panasonic !
Cette petite vue de chez moi n'est autre que la magnifique Basilique de Fourvière à Lyon.
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Photographie
lundi 17 mai 2010
Lire un pdf ou un magazine sur iPad gratuitement
Dans un récent billet je vous présentais une astuce efficace pour lire vos pdf sur iPhone. Passons aujourd'hui au niveau supérieur. Objectif : lire un pdf sur iPad gratuitement.
J'ai identifié 3 applications intéressantes pour vous aider à lire vos pdf sur iPad de façon confortable et surtout sans dépenser un kopeck.
----------
EDIT janvier 2013 : une nouvelle application gratuite et de très bonne qualité est maintenant disponible sur l'App Store : Documents.
Noté 4,5 étoiles sur le Store, Documents a reçu une grosse mise à jour de son interface. Manipuler et lire vos pdf n'a jamais été aussi facile. Sans compter que Documents est aussi capable de lire musique et film, il est en passe de s'imposer comme le meilleur lecteur de pdf actuel.
Il peut être synchronisé automatiquement avec Dropbox, iCloud ou un serveur NAS, en Webdav et en FTP aussi ce qui est mon cas et ça marche sans l'ombre d'un souci. J'étais un fervent utilisateur de GoodReader (payant donc), désormais j'ai migré sur Documents sans même un regard en arrière :-p
-----------
Tout d'abord commençons par sortir les sortants. Goodreader qui est de loin le meilleur lecteur de pdf sur iPhone vaut-il le coup sur iPad ? Premier élément de réponse : sa version ipad n'est plus gratuite. Elle est proposée à 0,99 $.
Pour ce qui est de la version iPhone - elle toujours gratuite - elle est certes utilisable sur iPad mais la définition des images laisse vraiment à désirer. Résultat : le texte est flou dès qu'on zoom un peu. Bref, c'est pas le top pour lire confortablement et ça ne rend pas hommage à l'ipad. Voyez plutôt la capture d'écran ci-dessous :
Une première vraie solution pour lire vos pdf ou vos magazines sur iPad serait d'utiliser l'application eBook de Apple. Malheureusement, il vous faudra au préalable utiliser une logiciel comme Calibre pour convertir vos pdf en ePub. Petit bémol toutefois, eBook ne permet pas de zoomer sur une page pdf. Il faudra donc vous contenter d'une visualisation en petit format. Voilà un exemple ci-dessous. L'avantage de cette solution c'est qu'elle permet de gérer via un point d'accès unique - iTunes - vos ebooks et vos magazine et pdf. Peut-être que Apple permettra de faire des zoom sur des portions de texte dans une version future.
La vraie première alternative pour lire vos pdf sur iPad c'est la fantastique application Dropbox. Elle vous permet de synchroniser certains dossiers de votre ordinateur fixe avec votre iPad. Les pdf sont pris en compte nativement. Il suffit donc de glisser déposer votre pdf sur un dossier Dropbox puis d'attendre qu'il soit uploadé sur les serveurs de Dropbox (jusqu'à 2 Go gratuit d'espace de stockage). Lancez ensuite l'application Dropbox sur votre iPad et naviguez dans l'arborescence jusqu'à votre pdf.
L'inconvénient de Dropbox c'est qu'il vous faudra charger votre fichier pdf à chaque lecture. Pour un magazine de 50 Mo c'est donc un peu lourd même si le gros du téléchargement se fait en tâche de fond.
Mon dernier choix est selon moi la meilleure alternative gratuite pour lire vos pdf sur iPad : Cloudreader. Gros avantage (depuis l'une des dernières mise à jour des API de l'iPhone OS), vous pouvez transférer vos pdf directement dans votre iPad via l'onglet Applications de iTunes. La synchronisation est instantanée et rapide, et il n'est même pas nécessaire de synchroniser l'ensemble de l'iPad pour effectuer le transfert.
Autre avantage de Cloudreader, c'est qu'un léger tapotement zoom de façon intelligente sur la portion de texte que vous lisez. Vous épargnez ainsi vos yeux. Le seul défaut de l'appli, c'est que le déplacement des pages de haut en bas est assez heurté et manque de fluidité.
J'ai identifié 3 applications intéressantes pour vous aider à lire vos pdf sur iPad de façon confortable et surtout sans dépenser un kopeck.
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EDIT janvier 2013 : une nouvelle application gratuite et de très bonne qualité est maintenant disponible sur l'App Store : Documents.
Noté 4,5 étoiles sur le Store, Documents a reçu une grosse mise à jour de son interface. Manipuler et lire vos pdf n'a jamais été aussi facile. Sans compter que Documents est aussi capable de lire musique et film, il est en passe de s'imposer comme le meilleur lecteur de pdf actuel.
Il peut être synchronisé automatiquement avec Dropbox, iCloud ou un serveur NAS, en Webdav et en FTP aussi ce qui est mon cas et ça marche sans l'ombre d'un souci. J'étais un fervent utilisateur de GoodReader (payant donc), désormais j'ai migré sur Documents sans même un regard en arrière :-p
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Tout d'abord commençons par sortir les sortants. Goodreader qui est de loin le meilleur lecteur de pdf sur iPhone vaut-il le coup sur iPad ? Premier élément de réponse : sa version ipad n'est plus gratuite. Elle est proposée à 0,99 $.
Pour ce qui est de la version iPhone - elle toujours gratuite - elle est certes utilisable sur iPad mais la définition des images laisse vraiment à désirer. Résultat : le texte est flou dès qu'on zoom un peu. Bref, c'est pas le top pour lire confortablement et ça ne rend pas hommage à l'ipad. Voyez plutôt la capture d'écran ci-dessous :
Une première vraie solution pour lire vos pdf ou vos magazines sur iPad serait d'utiliser l'application eBook de Apple. Malheureusement, il vous faudra au préalable utiliser une logiciel comme Calibre pour convertir vos pdf en ePub. Petit bémol toutefois, eBook ne permet pas de zoomer sur une page pdf. Il faudra donc vous contenter d'une visualisation en petit format. Voilà un exemple ci-dessous. L'avantage de cette solution c'est qu'elle permet de gérer via un point d'accès unique - iTunes - vos ebooks et vos magazine et pdf. Peut-être que Apple permettra de faire des zoom sur des portions de texte dans une version future.
La vraie première alternative pour lire vos pdf sur iPad c'est la fantastique application Dropbox. Elle vous permet de synchroniser certains dossiers de votre ordinateur fixe avec votre iPad. Les pdf sont pris en compte nativement. Il suffit donc de glisser déposer votre pdf sur un dossier Dropbox puis d'attendre qu'il soit uploadé sur les serveurs de Dropbox (jusqu'à 2 Go gratuit d'espace de stockage). Lancez ensuite l'application Dropbox sur votre iPad et naviguez dans l'arborescence jusqu'à votre pdf.
L'inconvénient de Dropbox c'est qu'il vous faudra charger votre fichier pdf à chaque lecture. Pour un magazine de 50 Mo c'est donc un peu lourd même si le gros du téléchargement se fait en tâche de fond.
Mon dernier choix est selon moi la meilleure alternative gratuite pour lire vos pdf sur iPad : Cloudreader. Gros avantage (depuis l'une des dernières mise à jour des API de l'iPhone OS), vous pouvez transférer vos pdf directement dans votre iPad via l'onglet Applications de iTunes. La synchronisation est instantanée et rapide, et il n'est même pas nécessaire de synchroniser l'ensemble de l'iPad pour effectuer le transfert.
Autre avantage de Cloudreader, c'est qu'un léger tapotement zoom de façon intelligente sur la portion de texte que vous lisez. Vous épargnez ainsi vos yeux. Le seul défaut de l'appli, c'est que le déplacement des pages de haut en bas est assez heurté et manque de fluidité.
Exemple de page de journal en vue zoomée avec Cloudreader sur iPad |
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iPad,
livre électronique
dimanche 9 mai 2010
Aquarium : un petit avant / après
J'ai mis en eau un petit aquarium communautaire de 60L il y a bientôt 6 mois. C'est toujours sympa de se faire un petit avant / après pour voir le chemin parcouru.
L'objectif était de faire de la reproduction de crevettes Red Cherry et de Guppies. Objectif atteint. J'ai commencé avec 3 Guppy, j'en ai à présent une quinzaine (c'est par pour rien que ce poisson est surnommé The Million Fish) malgré une légère mortalité au début stabilisée depuis.
Côté crevettes, j'ai commencé avec 3 spécimens, j'en ai à présent 7... ce qui est assez peu. je suspecte les guppies de bouloter les larves de crevettes. Je viens de mettre en eau un petit bac de 30L qui sera spécifique aux crevettes, on verra bien le résultat.
Alors, l'aquarium le voilà, il y a 6 mois, puis 4 mois et enfin hier.
Pour les amateurs de plantes, nous avons :
- une Rotala rotundifolia : à droite
- une Echinodorus barthii : à gauche
- une Cryptocoryne becketti : au centre
- et quelques autres dont je n'ai pas encore trouvé le nom mais elles semblent se plaire avec mes paramètres d'eau actuel donc tout va bien.
Et puis pour le fun, une vidéo en gros plan de mes crevettes en plein jeu :
L'objectif était de faire de la reproduction de crevettes Red Cherry et de Guppies. Objectif atteint. J'ai commencé avec 3 Guppy, j'en ai à présent une quinzaine (c'est par pour rien que ce poisson est surnommé The Million Fish) malgré une légère mortalité au début stabilisée depuis.
Côté crevettes, j'ai commencé avec 3 spécimens, j'en ai à présent 7... ce qui est assez peu. je suspecte les guppies de bouloter les larves de crevettes. Je viens de mettre en eau un petit bac de 30L qui sera spécifique aux crevettes, on verra bien le résultat.
Alors, l'aquarium le voilà, il y a 6 mois, puis 4 mois et enfin hier.
Pour les amateurs de plantes, nous avons :
- une Rotala rotundifolia : à droite
- une Echinodorus barthii : à gauche
- une Cryptocoryne becketti : au centre
- et quelques autres dont je n'ai pas encore trouvé le nom mais elles semblent se plaire avec mes paramètres d'eau actuel donc tout va bien.
Et puis pour le fun, une vidéo en gros plan de mes crevettes en plein jeu :
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la vie la vraie
samedi 8 mai 2010
Clavier virtuel sur iPad : pas si optimal que ça
Après quelques jours passés sur iPad, je confirme que le défaut majeur reste le clavier virtuel. Pas vraiment pratique. Mais tout dépend encore de quel clavier on parle ! Certains s'en tirent mieux que d'autres.
J'ai ainsi comparé le clavier virtuel des applications natives iPad et celui des applications natives iphone lancée en mode plein écran (x2) sur l'ipad.
Voilà le résultat en capture d'écran.
En haut l'application Twiterrific pour iPad et en bas l'application TwitBird Pro pour iPhone.
Le grand vainqueur est sans conteste l'application pour iPhone. Les touches sont plus grosses et plus compactées vers le centre de l'écran (moins étendues quoi) ce qui évite d'avoir à faire de plus longs déplacements des pouces. Résultat : la frappe est plus rapide, plus pratique et bien plus agréable aussi.
Du coup je continue d'utiliser mon client Twitter pour iPhone sur iPad.
J'ai ainsi comparé le clavier virtuel des applications natives iPad et celui des applications natives iphone lancée en mode plein écran (x2) sur l'ipad.
Voilà le résultat en capture d'écran.
En haut l'application Twiterrific pour iPad et en bas l'application TwitBird Pro pour iPhone.
Clavier des applications iPad |
Clavier des applications iPhone en mode étendu |
Le grand vainqueur est sans conteste l'application pour iPhone. Les touches sont plus grosses et plus compactées vers le centre de l'écran (moins étendues quoi) ce qui évite d'avoir à faire de plus longs déplacements des pouces. Résultat : la frappe est plus rapide, plus pratique et bien plus agréable aussi.
Du coup je continue d'utiliser mon client Twitter pour iPhone sur iPad.
jeudi 22 avril 2010
Bilan carbone des livres électroniques : rêve ou réalité ?
On entend beaucoup dire que les livres électroniques (eReaders) ont un impact positif sur l'environnement. A première vue ca peut sembler logique. Un livre classique nécessite une logistique importante : arbre coupé, transport des troncs, transformation en papier, transport du papier, puis transport du livre jusqu'à son lieu de vente. Le livre électronique de son côté est transféré via Internet ce qui économise les étapes intermédiaires de production et transport.
Une étude de la société Cleantech, spécialisée dans l'audit de l'impact écologique des biens de consommation, a essayé de mesurer l'impact environnemental du Kindle d'Amazon.
Selon ses résultats, le carbone émis lors du cycle de vie du Kindle (production + distribution + recharge de la batterie) est équilibré après a lecture de 22,5 livres électroniques.
En effet, la production et distribution d'un Kindle représenterait un bilan carbone de 168 Kg de CO2. La production et la distribution d'un livre représenterait une émission de 7,46 Kg de CO2.
A delà du seuil critique de 22,5 livres lus sur le Kindle, l'impact écologique serait bénéfique. L'idée est assez séduisante, mais je n'y adhère qu'à moitié.
D'un côté, il est vrai que le papier est issu à 70% du recyclage. Mais l'industrie de l'édition représente à elle seule 11% de la consommation d'eau des pays industrialisés. De ce point de vue le Kindle me semble gagnant. Malheureusement je ne sais pas si l'étude de Cleantech prend bien en compte le fait que les livres électroniques sont stockés dans des serveurs eux aussi très gourmands en énergie.
D'un autre côté, les e-readers sont sujets aux effets de modes consuméristes. Et il se pourrait bien qu'un lecteur soit remplacé par un modèle plus performant après une année d'utilisation. Tout le bénéfice partirait donc en fumée. Cependant, cet effet négatif pourrait être compensé par l'utilisation de e-reader solaire actuellement à étude. On y est pas encore.
Autre argument contre. Les livres peuvent être considérés comme un excellent réservoir de CO2. En effet, les arbres capturent le CO2 de l'atmosphère pour le conserver sous forme de cellulose utilisée pour faire du papier. Et les livres sont conservés pendant des dizaines d'années.
Au final, je suis assez partagé. D'un côté on a un process de production physique du livre direct totalement révolutionné et allégée. Le bénéfice est de ce point de vue évident. Mais de l'autre il me semble très difficile de mesurer l'impact écologie du process pas si virtuel que ça de la vente de livres numériques : stockage serveur, consommation électrique du PC, consommation électrique du reader et enfin fréquence de remplacement du reader.
Une étude de la société Cleantech, spécialisée dans l'audit de l'impact écologique des biens de consommation, a essayé de mesurer l'impact environnemental du Kindle d'Amazon.
Selon ses résultats, le carbone émis lors du cycle de vie du Kindle (production + distribution + recharge de la batterie) est équilibré après a lecture de 22,5 livres électroniques.
En effet, la production et distribution d'un Kindle représenterait un bilan carbone de 168 Kg de CO2. La production et la distribution d'un livre représenterait une émission de 7,46 Kg de CO2.
A delà du seuil critique de 22,5 livres lus sur le Kindle, l'impact écologique serait bénéfique. L'idée est assez séduisante, mais je n'y adhère qu'à moitié.
D'un côté, il est vrai que le papier est issu à 70% du recyclage. Mais l'industrie de l'édition représente à elle seule 11% de la consommation d'eau des pays industrialisés. De ce point de vue le Kindle me semble gagnant. Malheureusement je ne sais pas si l'étude de Cleantech prend bien en compte le fait que les livres électroniques sont stockés dans des serveurs eux aussi très gourmands en énergie.
D'un autre côté, les e-readers sont sujets aux effets de modes consuméristes. Et il se pourrait bien qu'un lecteur soit remplacé par un modèle plus performant après une année d'utilisation. Tout le bénéfice partirait donc en fumée. Cependant, cet effet négatif pourrait être compensé par l'utilisation de e-reader solaire actuellement à étude. On y est pas encore.
Autre argument contre. Les livres peuvent être considérés comme un excellent réservoir de CO2. En effet, les arbres capturent le CO2 de l'atmosphère pour le conserver sous forme de cellulose utilisée pour faire du papier. Et les livres sont conservés pendant des dizaines d'années.
Au final, je suis assez partagé. D'un côté on a un process de production physique du livre direct totalement révolutionné et allégée. Le bénéfice est de ce point de vue évident. Mais de l'autre il me semble très difficile de mesurer l'impact écologie du process pas si virtuel que ça de la vente de livres numériques : stockage serveur, consommation électrique du PC, consommation électrique du reader et enfin fréquence de remplacement du reader.
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livre électronique
mercredi 7 avril 2010
Twitter m'a tuer
Oui, Twitter a tué ce blog, en tout cas a failli puisque je recommence a poster (un peu). 1 mois et demi sans aucun billet. Voilà belle lurette que ca ne m'était pas arrivé.
Résultat direct : mon page rank est tombé à un pathétique 2 sur 10 :-( Alors je reprends ma plume. Et pourquoi faire me direz-vous ? Est-ce si important que mon PR soit le plus gros de la forêt ?
Le souci à vrai dire c'est que j'utilisais ce blog comme une rampe de lancement pour tout un tas de tests de référencement de divers sites / blogs / pages. Mon petit labo SEO à moi quoi. Avec un PR à 2, je ne distribue plus mon bon Google Juice à mes autres expériences qui en perdent en pertinence.
Alors voyons en combien de temps je vais remonter à un PR de 4 comme à la grande époque. (D'ailleurs soi dit en passant, le PR est mort, on parle de Trust Rank maintenant... mais vous ne suivez donc rien à tout ce "ramdam" << hé hé ). Allez, in Google Juice we Trust.
++ les geeks !
Résultat direct : mon page rank est tombé à un pathétique 2 sur 10 :-( Alors je reprends ma plume. Et pourquoi faire me direz-vous ? Est-ce si important que mon PR soit le plus gros de la forêt ?
Le souci à vrai dire c'est que j'utilisais ce blog comme une rampe de lancement pour tout un tas de tests de référencement de divers sites / blogs / pages. Mon petit labo SEO à moi quoi. Avec un PR à 2, je ne distribue plus mon bon Google Juice à mes autres expériences qui en perdent en pertinence.
Alors voyons en combien de temps je vais remonter à un PR de 4 comme à la grande époque. (D'ailleurs soi dit en passant, le PR est mort, on parle de Trust Rank maintenant... mais vous ne suivez donc rien à tout ce "ramdam" << hé hé ). Allez, in Google Juice we Trust.
++ les geeks !
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Geek attitude,
Webmarketing
mardi 6 avril 2010
Gagnez de l'argent en testant des applis iPhone et iPad
Les propriétaires d'iPhone ou d'iPad doivent le savoir : il devient de plus en plus difficile de trouver des applications intéressantes. La surabondance d'applications iPhone souvent assimilée à tort à une ruée vers l'or a un effet pervers : trouver la perle rare dans la masse de crapware devient un sport.
Pour les développeurs et éditeurs point de salut : si on veut espérer gagner sa croute il faut figurer au moins un temps dans le top 25 des applications les plus téléchargées de l'iTunes Apps Store. Tout l'art revient donc à instaurer ce cercle vertueux : être beaucoup téléchargé pour apparaitre dans le top 25 pour être téléchargé encore plus etc...
C'est là que Appvip.com intervient. Le site permet aux éditeurs de proposer leurs application en téléchargement en échange d'une rémunération. Tout le monde est ainsi gagnant : l'éditeur augmente son nombre de téléchargements, le site facture poru ce service, l'internaute reçoit une rémunération de l'ordre de quelques centimes d'euros.
La rémunération couvre en général le prix de l'appli si elle est payante et s'accompagne d'un petit complément. Pour moi, c 'est donc surtout une façon de tester des applis gratuitement plus que d'arrondir les fins de mois. Seule contrainte pour le testeur : il faut laisser un commentaire su l'Apps Store. Ce à quoi je me prête de bonne grâce dans le but d'aider les développeurs à améliorer leur service.
Je suis tout de même ébahi de voir à quel point l'ingéniosité de certains est capable de générer des business futés autour d'un unique gadget/service web tel que l'iPhone ou Twitter par exemple dans un autre domaine. On va bientôt pouvoir parler d'iPadosphère.
Allez, bon début de semaine à vous les amis !
Pour les développeurs et éditeurs point de salut : si on veut espérer gagner sa croute il faut figurer au moins un temps dans le top 25 des applications les plus téléchargées de l'iTunes Apps Store. Tout l'art revient donc à instaurer ce cercle vertueux : être beaucoup téléchargé pour apparaitre dans le top 25 pour être téléchargé encore plus etc...
C'est là que Appvip.com intervient. Le site permet aux éditeurs de proposer leurs application en téléchargement en échange d'une rémunération. Tout le monde est ainsi gagnant : l'éditeur augmente son nombre de téléchargements, le site facture poru ce service, l'internaute reçoit une rémunération de l'ordre de quelques centimes d'euros.
La rémunération couvre en général le prix de l'appli si elle est payante et s'accompagne d'un petit complément. Pour moi, c 'est donc surtout une façon de tester des applis gratuitement plus que d'arrondir les fins de mois. Seule contrainte pour le testeur : il faut laisser un commentaire su l'Apps Store. Ce à quoi je me prête de bonne grâce dans le but d'aider les développeurs à améliorer leur service.
Je suis tout de même ébahi de voir à quel point l'ingéniosité de certains est capable de générer des business futés autour d'un unique gadget/service web tel que l'iPhone ou Twitter par exemple dans un autre domaine. On va bientôt pouvoir parler d'iPadosphère.
Allez, bon début de semaine à vous les amis !
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lundi 22 février 2010
15 jours avec un livre électronique : test du Bookeen Opus
Voilà 15 jours que j'ai acheté un livre électronique. Après moult hésitations, j'ai finalement porté mon choix sur le Bookeen Opus à la faveur d'une réduction de prix de 50 euros, soit un prix final de 200 euros.
Quelles étaient la teneur de ces hésitations ?
Si je les livre ici ce n'est que dans le but d'aider quiconque se poserait les mêmes questions ou approchant disons.
Tout d'abord elles étaient d'ordre général.
1- L'utilité d'un livre électronique en général : est-ce aussi confortable ou pratique qu'un bon vieux livre de poche ?
2- Le coût : 200 euros pour un gadget permettant de faire exactement ce que font les bons vieux livres à quoi bon ?
3- Le côté anti-social : télécharger des ebook, est-ce une raison de plus pour ne plus sortir de chez soi ?
Ensuite, mes hésitations portaient sur LE meilleur livre électronique pour mes usages.
1- Faut-il acheter un gadget à 200 euros plus limité ou attendre l'iPad à 500 mais omnipotent ?
2- Le Sony reader 700 à écran tactile est-il d'usage plus ergonomique que le Bookeen ?
3- Devrait-je attendre la nouvelle génération de livres électroniques, moins chers, plus grands plus mieux quoi comme toujours avec l'informatique.
Voilà les réponses que j'ai finalement décidé de convenir avec moi même et après un bon paquet de documentation et de tests divers effectués.
Pour les considérations générales d'abord :
1- Je le dis tout de go, un livre électronique n'est pas moins pratique qu'un livre normal. Il ne l'est pas autant. Il l'est bien plus ! Son poids tout d'abord : vous emportez votre bibliothèque entière dans 200g. Un pavé de 1000 pages pèse bien 500g à lui tout seul. Avis aux voyageurs et aux nomades.
Question confort de lecture : rien à redire. Certes le fond de la page n'est pas parfaitement blanc comme un livre mais le contraste et la finesse des lignes de texte du reader sont vraiment reposantes pour les yeux. C'est un vrai plaisir de l'utiliser. Au bout de 100 pages vous aurez déjà oublié que vous tenez entre les mains un gadget froid. Avantage non-négligeable pour qui aime lire au lit : contrairement à un livre classique, vous pouvez lire sans inconfort dans toutes les positions. levé au dessus de la tête, son poids plume ne vous fatiguera pas les bras. Couché en chien de fusil pour reposer votre nuque, vous n'aurez pas à vous contorsionner pour tourner les pages etc...
2- 200 euros, cela vaut-il le coup d'abandonner les bons vieux livres de Gutenberg ? Là non plus pas d'hésitation : oui, 200 fois oui ! Si comme moi vous êtes fan de vieux classiques tombés dans le domaine public le choix est infini ou presque tant il est énorme ... et gratuit. Au final, si on compte un prix de 7 euros pour un livre de poche lu en 15 jours, vous amortirez votre investissement en 1 an et 3 mois. 7 mois si vous dévorez un livre par semaine. En fait je trouve que c'est encore beaucoup, mais pour qui aime les romans modernes, là c'est doublement interessant. Si vous avez un ami qui vous les passe (comme on passerait un bon vieux livre ou on en trouverait un à la bibliothèque) vous économisez 20 euros par livre, soit un investissement rentabilisé en 5 mois.
3- L'aspect ours enfermé chez lui se justifie t'il pour celui qui succombera au charme du ebook ? Pour répondre de façon nette, je dirais... oui et non :-) Oui, car vous sortirez surement moins souvent chez votre libraire préféré. Mais il n'empêche que tous les livres ne sont pas lisibles sur des ebook pour le moment : beaux livres, livres techniques avec des schéma etc... donc vous verrez tout de même votre libraire et peut-être même plus car les économies réalisées grâce au ebook vous pousseront à reporter votre budget sur d'autre formats de lecture. C'est mon cas.
En complément je dirais que j'ai découvert entre temps de nouveaux usages à mon ebook qui le rendent aujourd'hui indispensable. Tout d'abord, je l'ai découvert en testant par hasard "pour voir", un livre électronique permet aussi de lire des mangas et des BD ! ET très bien encore puisque les mangas sont souvent en noir et blanc. j'ai donc une belle collection de mangas en permanence avec moi.
De même, les musicien pourront emporter avec eux leur collection entière de partitions et de tablatures. Un grand ouf de soulagement quand on voit mon bordel de partoches qui trainent partout et que le chat se fait un plaisir de bouloter en rythme.
Ensuite, pourquoi ai-je porté mon dévolu sur le Bookeen Opus.
1- L'ipad ne m'a pas convaincu. l'écran LED doit exploser les yeux à la longue. Pas pratique pour rester 4 heures sur un livre donc. Exit Apple aussi beau et pratique soit l'iPad !
2- J'ai testé un Sony reader 700 à écran tactile à la Fnac. Résultat vraiment décevant. L'écran est vraiment moins net que celui de ses concurrents. J'ai voulu acheter un Sony 505 écran non tactile mais un poil plus grand que celui du Bookeen (6" contre 5") mais il n'était plus en vente. Mon choix était fait. D'autant que l'écran du Sony 700 brille vraiment trop.
3- J'ai aussi longuement hésité entre acheter maintenant un ebook ou attendre 6 mois pour voir arriver la nouvelle génération moins chère, plus performante, écran tactile, wifi etc... Mais bon à ce rythme on achète jamais rien, en informatique tout change tous les 6 mois maintenant. Mon usage qui consiste à grignoter un livre ou un manga n'en sera pas changé. Seul l'écran couleur à encre électronique aurait pu me faire changer d'avis, mais il n'est pas prévu pour tout de suite. Ensuite pour le wifi, j'ai déjà un téléphone mobile wifi et 3G, donc si je veux me connecter à Wikipedia, j'ai déjà ce qu'il faut.
Bookeen Opus : à l'usage une vraie merveille.
A l'usage, je n'ai presque aucun reproche à formuler contre le Bookeen Opus. Il est léger, beau, tient parfaitement dans une main avec les boutons bien positionnés, bonne autonomie (je ne l'ai toujours pas entamée après 1000 pages). L'interface est relativement réactive et la qualité du papier électronique excellente.
Seuls reproches : une lenteur au démarrage : 20 secondes pour ouvrir un livre. Enfin bon, ca reste 20 secondes donc pas de quoi fouetter un chat, fut-il un destructeur de partitions. Les boutons sont un peu durs à enfoncer et laissent entendre un clic assez net. Là encore rien de catastrophique, on y prête plus garde au bout de quelques jours. L'accéléromètre qui permet de retourner l'écran dans la direction souhaitée est un gadget que j'ai désactivé au bout de 1 heure.
Bref, je vous le recommande à 100% ce petit Bookeen Opus.
Cet Opus ne doit cependant pas être utilisé sans le logiciel gratuit Calibre que vous trouverez en ligne. C'est un outil fantastique. En résumé il permet de transformer tout support texte (image jpeg, pdf, txt, word, excel, partition, manga, BD etc...) en un livre aux dimensions parfaitement adaptées à votre livre électronique quel qu'il soit. Tous les ebook du marché sont détectés et ca fonctionne en 3 clics. SI fantastique que je n'ai pu m'empêcher de faire une donation aux développeur qui le mérite bien. Ce soft est indispensable !!!
Quelles étaient la teneur de ces hésitations ?
Si je les livre ici ce n'est que dans le but d'aider quiconque se poserait les mêmes questions ou approchant disons.
Tout d'abord elles étaient d'ordre général.
1- L'utilité d'un livre électronique en général : est-ce aussi confortable ou pratique qu'un bon vieux livre de poche ?
2- Le coût : 200 euros pour un gadget permettant de faire exactement ce que font les bons vieux livres à quoi bon ?
3- Le côté anti-social : télécharger des ebook, est-ce une raison de plus pour ne plus sortir de chez soi ?
Ensuite, mes hésitations portaient sur LE meilleur livre électronique pour mes usages.
1- Faut-il acheter un gadget à 200 euros plus limité ou attendre l'iPad à 500 mais omnipotent ?
2- Le Sony reader 700 à écran tactile est-il d'usage plus ergonomique que le Bookeen ?
3- Devrait-je attendre la nouvelle génération de livres électroniques, moins chers, plus grands plus mieux quoi comme toujours avec l'informatique.
Voilà les réponses que j'ai finalement décidé de convenir avec moi même et après un bon paquet de documentation et de tests divers effectués.
Pour les considérations générales d'abord :
1- Je le dis tout de go, un livre électronique n'est pas moins pratique qu'un livre normal. Il ne l'est pas autant. Il l'est bien plus ! Son poids tout d'abord : vous emportez votre bibliothèque entière dans 200g. Un pavé de 1000 pages pèse bien 500g à lui tout seul. Avis aux voyageurs et aux nomades.
Question confort de lecture : rien à redire. Certes le fond de la page n'est pas parfaitement blanc comme un livre mais le contraste et la finesse des lignes de texte du reader sont vraiment reposantes pour les yeux. C'est un vrai plaisir de l'utiliser. Au bout de 100 pages vous aurez déjà oublié que vous tenez entre les mains un gadget froid. Avantage non-négligeable pour qui aime lire au lit : contrairement à un livre classique, vous pouvez lire sans inconfort dans toutes les positions. levé au dessus de la tête, son poids plume ne vous fatiguera pas les bras. Couché en chien de fusil pour reposer votre nuque, vous n'aurez pas à vous contorsionner pour tourner les pages etc...
2- 200 euros, cela vaut-il le coup d'abandonner les bons vieux livres de Gutenberg ? Là non plus pas d'hésitation : oui, 200 fois oui ! Si comme moi vous êtes fan de vieux classiques tombés dans le domaine public le choix est infini ou presque tant il est énorme ... et gratuit. Au final, si on compte un prix de 7 euros pour un livre de poche lu en 15 jours, vous amortirez votre investissement en 1 an et 3 mois. 7 mois si vous dévorez un livre par semaine. En fait je trouve que c'est encore beaucoup, mais pour qui aime les romans modernes, là c'est doublement interessant. Si vous avez un ami qui vous les passe (comme on passerait un bon vieux livre ou on en trouverait un à la bibliothèque) vous économisez 20 euros par livre, soit un investissement rentabilisé en 5 mois.
3- L'aspect ours enfermé chez lui se justifie t'il pour celui qui succombera au charme du ebook ? Pour répondre de façon nette, je dirais... oui et non :-) Oui, car vous sortirez surement moins souvent chez votre libraire préféré. Mais il n'empêche que tous les livres ne sont pas lisibles sur des ebook pour le moment : beaux livres, livres techniques avec des schéma etc... donc vous verrez tout de même votre libraire et peut-être même plus car les économies réalisées grâce au ebook vous pousseront à reporter votre budget sur d'autre formats de lecture. C'est mon cas.
En complément je dirais que j'ai découvert entre temps de nouveaux usages à mon ebook qui le rendent aujourd'hui indispensable. Tout d'abord, je l'ai découvert en testant par hasard "pour voir", un livre électronique permet aussi de lire des mangas et des BD ! ET très bien encore puisque les mangas sont souvent en noir et blanc. j'ai donc une belle collection de mangas en permanence avec moi.
De même, les musicien pourront emporter avec eux leur collection entière de partitions et de tablatures. Un grand ouf de soulagement quand on voit mon bordel de partoches qui trainent partout et que le chat se fait un plaisir de bouloter en rythme.
Ensuite, pourquoi ai-je porté mon dévolu sur le Bookeen Opus.
1- L'ipad ne m'a pas convaincu. l'écran LED doit exploser les yeux à la longue. Pas pratique pour rester 4 heures sur un livre donc. Exit Apple aussi beau et pratique soit l'iPad !
2- J'ai testé un Sony reader 700 à écran tactile à la Fnac. Résultat vraiment décevant. L'écran est vraiment moins net que celui de ses concurrents. J'ai voulu acheter un Sony 505 écran non tactile mais un poil plus grand que celui du Bookeen (6" contre 5") mais il n'était plus en vente. Mon choix était fait. D'autant que l'écran du Sony 700 brille vraiment trop.
3- J'ai aussi longuement hésité entre acheter maintenant un ebook ou attendre 6 mois pour voir arriver la nouvelle génération moins chère, plus performante, écran tactile, wifi etc... Mais bon à ce rythme on achète jamais rien, en informatique tout change tous les 6 mois maintenant. Mon usage qui consiste à grignoter un livre ou un manga n'en sera pas changé. Seul l'écran couleur à encre électronique aurait pu me faire changer d'avis, mais il n'est pas prévu pour tout de suite. Ensuite pour le wifi, j'ai déjà un téléphone mobile wifi et 3G, donc si je veux me connecter à Wikipedia, j'ai déjà ce qu'il faut.
Bookeen Opus : à l'usage une vraie merveille.
A l'usage, je n'ai presque aucun reproche à formuler contre le Bookeen Opus. Il est léger, beau, tient parfaitement dans une main avec les boutons bien positionnés, bonne autonomie (je ne l'ai toujours pas entamée après 1000 pages). L'interface est relativement réactive et la qualité du papier électronique excellente.
Seuls reproches : une lenteur au démarrage : 20 secondes pour ouvrir un livre. Enfin bon, ca reste 20 secondes donc pas de quoi fouetter un chat, fut-il un destructeur de partitions. Les boutons sont un peu durs à enfoncer et laissent entendre un clic assez net. Là encore rien de catastrophique, on y prête plus garde au bout de quelques jours. L'accéléromètre qui permet de retourner l'écran dans la direction souhaitée est un gadget que j'ai désactivé au bout de 1 heure.
Bref, je vous le recommande à 100% ce petit Bookeen Opus.
Cet Opus ne doit cependant pas être utilisé sans le logiciel gratuit Calibre que vous trouverez en ligne. C'est un outil fantastique. En résumé il permet de transformer tout support texte (image jpeg, pdf, txt, word, excel, partition, manga, BD etc...) en un livre aux dimensions parfaitement adaptées à votre livre électronique quel qu'il soit. Tous les ebook du marché sont détectés et ca fonctionne en 3 clics. SI fantastique que je n'ai pu m'empêcher de faire une donation aux développeur qui le mérite bien. Ce soft est indispensable !!!
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livre électronique
dimanche 21 février 2010
Jouez à Crocodile Dundee à Madagascar
Me revoilà à Madagascar pour quelques jours. J'y reste autant de temps que la dernière fois mais cette fois je n'aurai pas l'occasion de faire un week-end complet. Je me suis donc juste accordé aujourd'hui dimanche une sortie nature hors de Tananarive pour quelques heures. Direction : Croc Farm, la ferme des crocodiles.
Vous trouverez ce petit nid de croco bucolique à 45 minutes de Tana ou à 5 minutes de l'aéroport. Comptez Ar 40.000 (12 euros) pour un aller-retour en Taxi depuis Tana centre et Ar 10.000 pour l'entrée du parc (3 euros). C'est presque en bout de piste. Si vous avez de la chance vous pourrez voir les avions décoller. Le point de vue est imprenable. Pour y aller, il n'y a pas de route, juste une piste où le 4x4 n'est pas obligatoire mais presque. Voyez-vous même, là c'est la partie facile, plus loin les trous faisaient un bon 30 cm...
Le parc est assez petit (3ha) mais bien entretenu et bien agencé. On s'y ballade entre diverses bestioles plus ou moins en liberté. Vous croiserez des lémuriens farceurs (il m'a fait un larguage de... enfin vous voyez. Bien visé je dois dire et en sautant d'arbres en arbres en plus), des dizaines d'espèces de rampants (boas, tortues géantes, grenouilles de toutes les couleurs et de toutes les tailles etc...), une autruche et des croco bien enfermés dans leurs enclôts.
Comme son nom l'indique, Croc Farm élève des crocodiles dans le but d'en utiliser la peau et de manger la viande. Les mâles reproducteurs ont un traitement de faveur dans un enclot et un lac spécialement prévu pour eux. Le gros pépère au milieu c'est le mâle dominant et c'est aussi un albinos, ce qui est - d'après les écritaux - extrêmement rare. Je l'ai surnommé Gizmo ;-) mais on a pas plus sympathisé.
Non, à la place je suis allé bouffer son frère ou un de ses potes. En effet, la ferme propose un resto sur place pour déguster la chair de croco. L'endroit est sympa, ventilé au milieu du fameux lac des reproducteurs, donc gaffe ! Certains mesurent plus de 6 mètres.
Alors la chair de crocodile c'est assez fort quand même. Au niveau de la consistance ca se situe entre le poulet et le chatrou (ou lambi ou tout coquillage de mer un peu ferme et caoutchouteux). Idem pour le goût. J'ai pas trop accroché je dois dire. Mais j'ai fait un effort pour finir mon assiette car je me suis dit que si les rôles avaient été inversés, compère croco aurait tout terminé. Fait avec autrui ce que tu aimerais qu'on te fasse. Le punch est mieux passé.
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Madagascar
dimanche 7 février 2010
Vos ebooks gratuits et tout de suite
Avec l'arrivée de l'iPad et le grand déferlement de lecteurs d'ebook attendu cette année, le téléchargement de pdf va avoir le vent en poupe. Ca tombe bien, le nombre de livres passés dans le domaine public est immense. Mais trouver la perle rare ou le livre électronique de ses rêves n'est pas toujours facile.
Si vous êtes fan de lecture je vous recommande d'utiliser l'Electronic Book Data Base, un excellent moteur de recherche d'ebook au format pdf, txt ou html. La plupart des fichiers sont hébergés sur des serveurs de Direct Download (DDL)
Le site est russe mais il cherche très bien en langue anglaise ou française avec un peu plus de chance. Il propose aussi un fil RSS pour les lecteurs les plus assidus.
Si vous êtes fan de lecture je vous recommande d'utiliser l'Electronic Book Data Base, un excellent moteur de recherche d'ebook au format pdf, txt ou html. La plupart des fichiers sont hébergés sur des serveurs de Direct Download (DDL)
Le site est russe mais il cherche très bien en langue anglaise ou française avec un peu plus de chance. Il propose aussi un fil RSS pour les lecteurs les plus assidus.
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iPad,
livre électronique
vendredi 5 février 2010
Le Cybook Opus en promotion à 199 €
Le Cybook Opus de Bookeen est en promotion en VPC chez Pixmania à 199 € au lieu de 250 €. Vous le trouverez également à ce prix en vente physique dans les Virgin MegaStore.
Il est à noter que la Fnac n'a pas mis à jour ses tarifs à l'heure actuelle.
Cette baisse de prix annonce surement l'arrivée imminente du remplaçant de l'Opus, à savoir l'ORIZON pourtant prévu pour avril 2010 à un prix de 300 € justifié par une nouvelle technologie tactile.
Il est à noter que la Fnac n'a pas mis à jour ses tarifs à l'heure actuelle.
Cette baisse de prix annonce surement l'arrivée imminente du remplaçant de l'Opus, à savoir l'ORIZON pourtant prévu pour avril 2010 à un prix de 300 € justifié par une nouvelle technologie tactile.
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livre électronique
dimanche 31 janvier 2010
L'actu du livre électronique c'est sur eBouquin.fr
J'aurais pu me contenter d'un tweet pour vous signaler l'existence du très bon blog eBouquin mais ca n'aurait pas été digne d'un blog d'aussi bonne qualité éditoriale.
eBouquin c'est toute l'actualité du livre électronique - aussi appelé eReader, e-Reader, liseuses - et des nouveaux contenus numériques que ce marché naissant draine dans son sillage : eBook et presse numérique principalement.
Je le suis depuis quelques semaines maintenant et c'est une source d'inspiration certaine. Je m'apprête à acheter un livre électronique bien sûr et en cette phase d'étude il est important de pouvoir comparer. Ce que fait très bien l'équipe de eBouquin. Je les en remercie d'ailleurs.
Pour le moment mon choix se porte sur le Sony PRS 600 à écran tactile (mais dont le contraste à l'écran est semble t'il moins bon, plus flou). J'hésite également avec le Bookeen Cybook Opus de dimension plus réduite, moins cher et au contraste idéal mais pas très efficace pour lire des magazines au format pdf semble t'il.
Au final, je vais probablement attendre encore un peu avant de faire mon choix. l'année 2010 sera riche en nouveauté dans ce domaine, les prix devraient baisser et les fonctionnalités s'améliorer. J'attendais l'iPad avec impatience mais il m'a tout de même déçu par son manque d'inventivité, donc mon choix se porte résolument vers un VRAI livre électronique.
En attendant je continue d'utiliser mes "vieux" livres au format papier :-)
eBouquin c'est toute l'actualité du livre électronique - aussi appelé eReader, e-Reader, liseuses - et des nouveaux contenus numériques que ce marché naissant draine dans son sillage : eBook et presse numérique principalement.
Je le suis depuis quelques semaines maintenant et c'est une source d'inspiration certaine. Je m'apprête à acheter un livre électronique bien sûr et en cette phase d'étude il est important de pouvoir comparer. Ce que fait très bien l'équipe de eBouquin. Je les en remercie d'ailleurs.
Pour le moment mon choix se porte sur le Sony PRS 600 à écran tactile (mais dont le contraste à l'écran est semble t'il moins bon, plus flou). J'hésite également avec le Bookeen Cybook Opus de dimension plus réduite, moins cher et au contraste idéal mais pas très efficace pour lire des magazines au format pdf semble t'il.
Au final, je vais probablement attendre encore un peu avant de faire mon choix. l'année 2010 sera riche en nouveauté dans ce domaine, les prix devraient baisser et les fonctionnalités s'améliorer. J'attendais l'iPad avec impatience mais il m'a tout de même déçu par son manque d'inventivité, donc mon choix se porte résolument vers un VRAI livre électronique.
En attendant je continue d'utiliser mes "vieux" livres au format papier :-)
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livre électronique
vendredi 29 janvier 2010
Comment lire un pdf sur iPhone
Bien que l'iPad soit désormais le reader officiel de Apple, l'iPhone peut toujours rendre de grands services.
Si vous souhaitez lire vos pdf sur votre iPhone je vous recommande donc l'excellente application GoodReader, dont le nom n'est pas usurpé, loin s'en faut !
Vous pouvez tester GoodReader gratuitement en installant la version Lite qui est déjà bien suffisante. Elle propose exactement les mêmes fonctionnalités que la version payante. Seule limite : vous ne pourrez pas avoir plus de 5 pdf simultanément sur l'iPhone.
L'avantage de GoodReader par rapport à bon nombre de ses concurrents (souvent payant d'ailleurs) c'est que les pdf sont sauvegardés directement dans votre iPhone. Vous n'avez donc pas besoin d'une connexion internet pour y accéder. Le chargement du fichier est de surcroit immédiat.
Le transfert des pdf de votre ordinateur vers l'iPhone se fait en wifi, via le mode Ad Hoc (rien à voir avec le poisson ou tintin). C'est extrêmement simple. Il suffit d'indiquer l'IP de l'iphone (donnée par l'application) dans vote navigateur internet, puis de sélectionner le fichier à uploader et c'est tout.
La lecture est relativement confortable. Les pages se tournent de façon réactive. Et pour couronner le tout, GoodReader lis également les fichier .doc, .xl, .ppt et même l'audio et la vidéo.
Si vous souhaitez lire vos pdf sur votre iPhone je vous recommande donc l'excellente application GoodReader, dont le nom n'est pas usurpé, loin s'en faut !
Vous pouvez tester GoodReader gratuitement en installant la version Lite qui est déjà bien suffisante. Elle propose exactement les mêmes fonctionnalités que la version payante. Seule limite : vous ne pourrez pas avoir plus de 5 pdf simultanément sur l'iPhone.
L'avantage de GoodReader par rapport à bon nombre de ses concurrents (souvent payant d'ailleurs) c'est que les pdf sont sauvegardés directement dans votre iPhone. Vous n'avez donc pas besoin d'une connexion internet pour y accéder. Le chargement du fichier est de surcroit immédiat.
Le transfert des pdf de votre ordinateur vers l'iPhone se fait en wifi, via le mode Ad Hoc (rien à voir avec le poisson ou tintin). C'est extrêmement simple. Il suffit d'indiquer l'IP de l'iphone (donnée par l'application) dans vote navigateur internet, puis de sélectionner le fichier à uploader et c'est tout.
La lecture est relativement confortable. Les pages se tournent de façon réactive. Et pour couronner le tout, GoodReader lis également les fichier .doc, .xl, .ppt et même l'audio et la vidéo.
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An apple a day,
iPhone Youphone
jeudi 28 janvier 2010
Ipad : élève appliqué mais peut mieux faire
Et voilà, Apple a finalement dévoilé son iPad après plusieurs mois de rumeurs incessantes (qui il faut le dire avaient tout de même vu globalement assez juste).
Cet iPad est un gros iPhone confortable pour la lecture et le surf sur Internet. L'interface est fantastique bien sûr et très fluide. Mais malheureusement il lui manque beaucoup de fonctionnalités.
1- Une entrée USB
Fidèle à son habitude depuis l'iPhone, l'iPad est un système complètement verrouillé (en attendant le jailbreak ou d'éventuels accessoires) et l'usb est honni. heureusement il y a la connexion bluetooth qui pourrait prendre le relais pour connecter un appareil photo, une caméra, un clavier externe. Je l'espère en tout cas.
2- Une webcam
Incroyable à mon avis, l'iPad ne propose pas de webcam. Pour un outil qui se veut familial, convivial c'est étrange ! Donc impossible de faire une visioconférence avec vos amis confortablement vautré dans le canapé du salon. Dommage... d'autant que l'application Skype pour iPhone fonctionne déjà très bien en wi-fi (mais sans images bien sûr).
3- Le multi-tâche pour les applications tierces
Vraiment bizarre également, pas de multi-tâche (a priori selon les premières analyses du SDK). Impossible de lancer par exemple un traitement de texte et une page internet en même temps et de switcher de l'un à l'autre. Mon espoir c'est que peut-être les applications made in Apple échapperont à cette limitation et donc iWork et Safari.
4- Une housse de protection
Apple dans sa radinerie habituelle ne livre pas de housse de protection avec son joujou, ni même de support pour le faire reposer à la verticale d'ailleurs. Pour ça il faut acheter en plus...#soupir#
5- Une interaction avec l'iPhone
Double malheur ! Non seulement rien n'a été dit sur une éventuelle interaction entre l'iPad et l'iPhone (comme du tethering en bluetooth par exemple) mais en plus, la format de la carte SIM n'est pas le format habituel : c'est du micro-sim. Donc impossible d'utiliser la sim de votre iPhone et de la glisser dans votre iPad. A croire qu'il le font exprès pour enquiquiner le peuple ;-)
Il y a surement beaucoup d'autres lacunes qui m'échappent mais ces 5 là sont doloureuses et me pousseraient à attendre la prochaine révision de l'iPad.
Cet iPad est un gros iPhone confortable pour la lecture et le surf sur Internet. L'interface est fantastique bien sûr et très fluide. Mais malheureusement il lui manque beaucoup de fonctionnalités.
1- Une entrée USB
Fidèle à son habitude depuis l'iPhone, l'iPad est un système complètement verrouillé (en attendant le jailbreak ou d'éventuels accessoires) et l'usb est honni. heureusement il y a la connexion bluetooth qui pourrait prendre le relais pour connecter un appareil photo, une caméra, un clavier externe. Je l'espère en tout cas.
2- Une webcam
Incroyable à mon avis, l'iPad ne propose pas de webcam. Pour un outil qui se veut familial, convivial c'est étrange ! Donc impossible de faire une visioconférence avec vos amis confortablement vautré dans le canapé du salon. Dommage... d'autant que l'application Skype pour iPhone fonctionne déjà très bien en wi-fi (mais sans images bien sûr).
3- Le multi-tâche pour les applications tierces
Vraiment bizarre également, pas de multi-tâche (a priori selon les premières analyses du SDK). Impossible de lancer par exemple un traitement de texte et une page internet en même temps et de switcher de l'un à l'autre. Mon espoir c'est que peut-être les applications made in Apple échapperont à cette limitation et donc iWork et Safari.
4- Une housse de protection
Apple dans sa radinerie habituelle ne livre pas de housse de protection avec son joujou, ni même de support pour le faire reposer à la verticale d'ailleurs. Pour ça il faut acheter en plus...#soupir#
5- Une interaction avec l'iPhone
Double malheur ! Non seulement rien n'a été dit sur une éventuelle interaction entre l'iPad et l'iPhone (comme du tethering en bluetooth par exemple) mais en plus, la format de la carte SIM n'est pas le format habituel : c'est du micro-sim. Donc impossible d'utiliser la sim de votre iPhone et de la glisser dans votre iPad. A croire qu'il le font exprès pour enquiquiner le peuple ;-)
Il y a surement beaucoup d'autres lacunes qui m'échappent mais ces 5 là sont doloureuses et me pousseraient à attendre la prochaine révision de l'iPad.
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An apple a day,
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