A lire, cet interview passionnante de Olivier Appert, président de l'Institut français du pétrole. Il y explique très bien la confrontation qui oppose la demande des pays émergents, celle des pays développés, les intérêts des pays producteurs et de l'Etat.
J'aurais aimé lui poser quelques questions :
- si les pays de l'OPEP refuse d'investir pour répondre à la demande, préférant investir chez eux pour des besoins humains ne risquent-ils pas de couper la branche sur laquelle ils sont assis ? C'est à dire à pousser les pays développés à investir massivement dans des énergies renouvelables et propres dans le but de se passer de pétrole à l'avenir ?
De mon point de vue cette crise pétrolière est une excellente chose :
- elle pousse les économes vers des sources d'énergie propres pour le portefeuille et bonne pour la planète. ET d'autant plus bonnes que les investissement réalisés en France en faveur de l'énergie propre ne sont pas perdus, ils ont des débouchés en terme de productivité donc de fiscalité, la boucle est bouclée pour l'Etat.
Si les pays producteurs préfèrent investir dans des infrastructures sociales (écoles, hôpitaux, université...) j'applaudis des 2 mains : cela permet à des millions de personnes de vivre mieux chez eux et à des millions de personnes de se tourner vers des énergie propres chez nous.
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